Le Mali importe plus de 40 milliards de lait en poudre, la Mauritanie entre 25 et 35 milliards et le Sénégal entre 65 et 67 milliards chaque année. Les autorités du pays du Sahel veulent inverser cette tendance qui a des incidences sur leur balance commerciale.
Pour ce faire, les pouvoirs publics ont décidé d’accompagner les éleveurs en boostant la culture fourragère. En somme, une stratégie sera mise en œuvre dans du Projet Régional d'Appui au Pastoralisme au Sahel, qui en est à sa deuxième Phase (PRAPS-2).
Ce projet couvre six (6) pays sahéliens à savoir le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Les experts sont en conclave aujourd'hui à Dakar pour le lancement de la cinquième édition des entretiens techniques de la phase 2 du PRAPS.
Ce projet bénéficie du concours technique et financier de la Banque Mondiale à hauteur de 517 milliards FCFA et l’accompagnement scientifique du Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et de l’Institut de Recherche et d’Application des Méthodes de Développement Rural (IRAM).
Ce secteur, levier de résilience des communautés face aux effets adverses des changements climatiques fait l’objet d’une grande attention. C’est dans ce sens que la problématique du pastoralisme sera évaluée par des chercheurs, des partenaires techniques et financiers, des producteurs et des praticiens des 6 pays concernés, du 2 au 4 juillet à Dakar.
La réflexion sera axée sur la réhabilitation des parcours au Sahel afin de trouver les solutions pour améliorer l’efficacité et les impacts au profit des pasteurs. Cette initiative est plus qu’une priorité selon le ministre de l'Agriculture de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, Dr. Mabouba Diagne. « C’est un devoir de nourrir la population, d’assurer la souveraineté alimentaire dans une démarche et dans une politique d’économie circulaire de développement durable dans les meilleurs respects de l’environnement », a soutenu le ministre qui a également loué l’importance de ce projet et la restauration des parcours des éleveurs dans ces différents pays. Il n’a pas manqué d’aborder la cohabitation entre éleveurs et agriculteurs, pour une paix sociale.
Pour sa part, la coordonnatrice régionale du PRAPS-2, Dr Edwige Yaro Botoni ne doute point que cette initiative va profiter plus aux pasteurs et aux agro-pasteurs, du moment où l’accent sera mis sur les approches combinant la sécurisation du foncier pastoral et le renforcement des dynamiques de régénération de la végétation des pâturages, tout en impliquant activement les pasteurs dans les interventions.
Cette phase 2 du PRAPS s’inscrit dans la consolidation des acquis et résultats probants de la phase-1. Par conséquent, le PRAPS-2 prévoit d’augmenter la superficie de terres gérées durablement, passant de 6 598 000 hectares en 2021 (phase 1) à 13 738 000 hectares d’ici 2027 à la fin de la phase 2. Faudrait-il rappeler que cette phase a démarré en 2022 pour une durée de six (06) ans couvrant à l’instar de la phase-1, les six (06) pays sahéliens précédemment cités.
Pour ce faire, les pouvoirs publics ont décidé d’accompagner les éleveurs en boostant la culture fourragère. En somme, une stratégie sera mise en œuvre dans du Projet Régional d'Appui au Pastoralisme au Sahel, qui en est à sa deuxième Phase (PRAPS-2).
Ce projet couvre six (6) pays sahéliens à savoir le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Les experts sont en conclave aujourd'hui à Dakar pour le lancement de la cinquième édition des entretiens techniques de la phase 2 du PRAPS.
Ce projet bénéficie du concours technique et financier de la Banque Mondiale à hauteur de 517 milliards FCFA et l’accompagnement scientifique du Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et de l’Institut de Recherche et d’Application des Méthodes de Développement Rural (IRAM).
Ce secteur, levier de résilience des communautés face aux effets adverses des changements climatiques fait l’objet d’une grande attention. C’est dans ce sens que la problématique du pastoralisme sera évaluée par des chercheurs, des partenaires techniques et financiers, des producteurs et des praticiens des 6 pays concernés, du 2 au 4 juillet à Dakar.
La réflexion sera axée sur la réhabilitation des parcours au Sahel afin de trouver les solutions pour améliorer l’efficacité et les impacts au profit des pasteurs. Cette initiative est plus qu’une priorité selon le ministre de l'Agriculture de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, Dr. Mabouba Diagne. « C’est un devoir de nourrir la population, d’assurer la souveraineté alimentaire dans une démarche et dans une politique d’économie circulaire de développement durable dans les meilleurs respects de l’environnement », a soutenu le ministre qui a également loué l’importance de ce projet et la restauration des parcours des éleveurs dans ces différents pays. Il n’a pas manqué d’aborder la cohabitation entre éleveurs et agriculteurs, pour une paix sociale.
Pour sa part, la coordonnatrice régionale du PRAPS-2, Dr Edwige Yaro Botoni ne doute point que cette initiative va profiter plus aux pasteurs et aux agro-pasteurs, du moment où l’accent sera mis sur les approches combinant la sécurisation du foncier pastoral et le renforcement des dynamiques de régénération de la végétation des pâturages, tout en impliquant activement les pasteurs dans les interventions.
Cette phase 2 du PRAPS s’inscrit dans la consolidation des acquis et résultats probants de la phase-1. Par conséquent, le PRAPS-2 prévoit d’augmenter la superficie de terres gérées durablement, passant de 6 598 000 hectares en 2021 (phase 1) à 13 738 000 hectares d’ici 2027 à la fin de la phase 2. Faudrait-il rappeler que cette phase a démarré en 2022 pour une durée de six (06) ans couvrant à l’instar de la phase-1, les six (06) pays sahéliens précédemment cités.
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