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Afrique

Afrique francophone : le discours de La Baule n’est pas à l’origine de la démocratie (universitaire)

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Afrique francophone : le discours de La Baule n’est pas à l’origine de la démocratie (universitaire)
La démocratie en Afrique francophone n’est pas le résultat du célèbre discours de François Mitterrand à La Baule (France), mais des luttes menées sur le sol africain, a soutenu mercredi Moustapha Guèye, formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar.

"On nous a fait croire que la démocratie chez nous est le résultat du discours de François Mitterrand à La Baule. On a oublié tous les mouvements de contestation qui ont entraîné l’avènement de la démocratie dans nos pays", a dit M. Guèye, prenant le contre-pied de nombreux observateurs. 

Ce spécialiste de la communication, formateur au CESTI, l’institut de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop, anime depuis mardi un atelier de trois jours sur "médias, prévention des conflits et droits humains en Afrique de l’Ouest". 

L’atelier se tient à l’initiative du Goethe Institute, dans le cadre de son programme axé sur la "prévention des conflits et la consolidation de la paix en Afrique de l’Ouest". 

Prennent part à cet atelier 15 journalistes de sept pays ouest-africains : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo. 

"Certains pensent que la démocratie, nous l’avons adoptée sous l’injonction de François Mitterrand, à travers son discours. Des luttes démocratiques ont été menées dans nos pays, bien avant ce discours. On a tendance à l’oublier", a insisté Moustapha Guèye. 

"On pense que la démocratie est, chez nous, un phénomène importé. C’est faux", a-t-il martelé, tout en reconnaissant que "le discours de La Baule a quand même contribué à l’avènement de la démocratie" en Afrique francophone. 

François Mitterrand avait fait comprendre à ses pairs africains que ceux d’entre eux hostiles au multipartisme, à la démocratie en général, allaient être privés d’aide publique au développement par la France, dans un discours prononcé lors d'un sommet France-Afrique, dans cette ville française, au début des années 1990.


11 Commentaires

  1. Auteur

    Mboldé

    En Novembre, 2014 (12:19 PM)
    Une belle brochette de vendus a la solde de Sion :-)



    Ils ont tous vendus leur ame et leur dignité pour quelques billets, quelques paires de fesses et le pouvoir ici bas.



    C'est toujours d'actualité et ca le restera longtemps
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  2. Auteur

    Senegal En Danger

    En Novembre, 2014 (12:21 PM)
    Il n y aura pas de bonne relation Afrique - l'occudent ,car l'occident n'a de respect que à son superieur .ce sont des gens qui ne visent que leur interets.donc arreter nous ces conneries de democratie europe -afrique. :sn: 
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    Auteur

    Contre Sommet De La Francophon

    En Novembre, 2014 (12:25 PM)
    S’il existe encore quelqu’un pour douter que l’Afrique et les Africains sont désormais libres et Responsables, voilà la réponse dans ce lieu hautement symbolique et exaltant de ferveur militante pour procéder en ce jour du 17 Novembre 2014 à l’ouverture officielle des activités du contre sommet de la Francophonie.



    La réplique est là portée par des mouvements politiques, Associations de la société civile, personnalités publiques venus d’horizons divers, d’universitaires, de figures religieuses, d’hommes de culture et de citoyens du monde, pour tenir encore le flambeau et porter l’espoir d’un Avenir meilleur.



    La réponse est là à travers nos regards qui convergent vers de nouvelles libertés, dans cette salle où vont s’élever unanimement et de façon retentissante la voix du refus, de l’éveil et de la responsabilité individuelle et collective.



    Née des cendres de l’ACCT et autour d’une volonté de mettre en place une communauté ayant en partage l’usage de la langue française pour la paix et la sécurité, la stabilité et la prospérité, l’unité et la solidarité dans le monde, et de l’engagement à contribuer à la création d’un contexte économique international plus équitable, aux fins de promouvoir un processus d’amélioration de la situation économique, sociale et politique des pays membres, conformément aux résolutions fondatrices de 1989, n’est il venu le moment de nous arrêter un instant, pour dresser un bilan sans complaisance de cette Francafrique et, définir un nouveau cap et de nouvelles perspectives pour la poursuite de la marche vers un mieux être des populations et Peuples d’Afrique ?



    Un quart de siècle après sa création, force est de constater que la Francophonie peine à se démarquer de la réalité d’un système d’influence et de domination, de rapports de forces et de pouvoir d’injonction, de relations de commandement et d’obéissance entre partenaires de puissance très inégale, selon la logique froide et calculatrice des intérêts égoïstes des Etats, en proportion de leurs arguments économiques et financiers, budgétaires et commerciaux, industriels et bancaires, politiques et culturels, policiers, administratifs et militaires.



    Ne faudrait-il pas tirer les enseignements de la honteuse dévaluation du Franc CFA de 1994, puis de son rattachement humiliant en l’an 2000 à la monnaie unique européenne (l’Euro), confirmant ainsi le statut de monnaie coloniale ?



    Quelles solutions pour prévenir la menace de ruine généralisée dans les secteurs de l’Agriculture, de l’artisanat, de l’industrie et comment atténuer les aspérités de la mainmise des multinationales françaises sur les secteurs-clés des économies africaines captives (mines, électricité, eau, tourisme, télécommunications, infrastructures, transports, banques) au détriment du Patronat privé national ?



    Quelles alternatives face aux Accords inéquitables dits de « partenariat économique » (APE) avec l’UE, dont les pays africains concernés dénoncent par anticipation la ratification par leurs parlements, souvent aux ordres de l’exécutif, compromettant ainsi de façon irréversible l’avenir de nos différentes économies ?



    Que dire des récents accords de pêche que l’UE a signés avec l’Etat du Sénégal et dont l’ensemble des acteurs du secteur concerné dénoncent vigoureusement les termes et demandent leurs révisions ?



    Quelles alternatives à ces multiples interventions militaires « postcoloniales » notées, sous la 5ème République Française et dont celles des années 1990 à 2013, ont été particulièrement dévastatrices et déstabilisantes pour l’ensemble des Peuples et Nations dits francophones ?



    N’est ce pas un euphémisme de bon aloi, que de croire à la politique culturelle et linguistique de l’organisation qui, impose à ses serviteurs africains toujours à la recherche du bout du tunnel, le

    Français comme seule et unique langue officielle, alors qu’une infime partie des populations de nos pays s’en serve ?



    Plus de 50 ans après les Indépendances ouest-africaines francophones et non francophones, les questions que l’on se pose restent toujours sans réponse.



    Quid de la promotion des cultures et langues nationales, de l’éducation et la formation érigée comme « domaines stratégiques d’intervention » par la Francophonie, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans nos pays, des Réformes et conditions d’études, de séjour, de travail et d’avancement de nos élèves et étudiants?



    Quid de la Souveraineté de nos Etats et de nos peuples sur les ressources humaines, minières, halieutiques et/ou stratégiques ?



    Quid de l’Afrique des Libertés, des Droits de l’Homme, de l’Egalité devant la Loi, de la Démocratie, des Inégalités sociales, de la Culture et des mœurs, du Respect de nos croyances, de nos religions et de nos cultes, de nos langues et nos coutumes, des solidarités sociales, des convergences culturelles, sociolinguistiques et autres ?



    Voilà pourquoi nous Patriotes et Démocrates Africains, d’ici et d’ailleurs, toutes nationalités confondues sans distinction ethno-raciale, de caste, de classe, de confession et de conviction idéologique ou philosophique, avions décidés de nous retrouver autour de cette plate forme pour initier un retour aux valeurs, remettre la pensée à sa place, l’imagination et le patriotisme au service du progrès social.



    A ce titre, l’organisation de ce contre sommet axé autour du thème (Francophonie-Francité et Identités Nationales) et d’activités à la fois scientifiques, culturelles et artistiques, s’inscrit dans une démarche autocritique et de critique prospective, pour enfin apprendre de nos fautes et de nos erreurs, de nos lâchetés individuelles et/ou de nos démissions collectives en tant que Peuples Souverains et Ambitieux désireux d’apporter une réponse alternative et sans équivoque au système en place.



    Telles sont les missions de la Nouvelle Afrique, un demi-siècle après les Indépendances et bien loin de l’hypocrisie, des rapports de profit, de la dissimulation ou des montages de tous prétendus Grands de ce monde qui se jouent de nos destinées et sacrifient le futur de la sous-région et du continent.







    Front contre le sommet de la Francophonie





    https://www.facebook.com/Contresommetfrancophonie?fref=ts
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    Maure

    En Novembre, 2014 (12:52 PM)
    pk les noirs depuis 2000 ans n'ont rien enventer ?



    nous les arabes et les berbers on a inventer les maths



    les negres ????? CRISE DE CRISE
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    Lmbir

    En Novembre, 2014 (12:53 PM)
    BANDE DE FRAMACON
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    Fossiles

    En Novembre, 2014 (13:22 PM)
    derrières feux mitterrand, bongo et mobutu, se tiennent les fossiles deby et mugabé
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    Le Banlieusard

    En Novembre, 2014 (16:12 PM)
    M. Gueye les luttes syndicales dont vous parlez sont un élément important dans l'avènement du multipartisme en Afrique, mais c'est incontestablement (bien que ça heurte l'esprit panafricain et l'orgueil africain) à partir de ce fameux discours aux accents paternalistes de Mitterand en 1990 à la Baule, que les partis d'opposition sont autorisés dans beaucoup de pays africains. La Baule est l'élément déclencheur du multipartisme donc du processus démocratique qui est encore en phase de construction. Le reconnaître n'est en rien une façon de sous-estimer tous les efforts des partis politiques "extralégaux" ou considérés comme tels dans les pays où existaient les partis uniques avant 1990. Notre multipartisme ( qui ne signifie pas forcément démocratie) en Afrique est le fruit de plusieurs acteurs dont les opposants "jusqu'au boutiste"s, les syndicats d'étudiants et de travailleurs mais surtout de la volonté (malheureusement) de la France, dans certains pays. Il ne faut pas oublier que depuis les indépendances, des partis autorisés ou non autorisés ont tenté de s'opposer aux partis uniques, ce combat s'est souvent soldé par des exactions, des exils, c'est-à-dire une forte répression. C'est d'ailleurs là où on peut reconnaître le mérite de Senghor qui dès 1974 a accepté un multipartisme limité à quatre courants. M. Gueye, il est important de mettre de côté la fierté si on est dans le domaine de l'analyse.
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    !!!

    En Novembre, 2014 (16:43 PM)
    Oh les NEGROS YA BON BANANIA....MERCI MISSE BON BLANC!!!PUTAIN!!!
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    Pharoah

    En Novembre, 2014 (18:35 PM)
    depuis 1990 et le discours de la Baule dans quel pays Africains les élections se sont déroulées dans le calme ? dans quels pays Africains le Président en place n'a pas modifié la Constitution à son avantage ? combien de coups d'état ?......et ce gros connard de Moustapha Gueye qui vient nous pomper l'air   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Une Afrique Digne Et Fier

    En Novembre, 2014 (19:24 PM)
    Nous sommes à un stade de l histoire de la Côte d Ivoire où les sentiments et ressentiments sont à mettre de côté. A Ceux qui épousent la philosophie des détracteurs du président Gbagbo pour le fragiliser je voudrais dire ceci: A cause de TA FRUSTRATION la Côte d ivoire doit sombrer et disparaître? Pour une fois laissons les débats égocentriques pour adopter une POSTURE DE COMBAT pour l avenir de nos enfants ivoiriens et partant de l Afrique. Pensons pour une fois à être des SACRIFICES pour que notre continent retrouve la paix définitive. Copions pour une fois "nos maîtres" en luttant en toute franchise même au prix de nos vies pour; comme eux faire évoluer la science et d autres domaines. Ne voyez-vous pas comment ils traitent les questions qui relèvent de la politique étrangère de la France? C'est de bonne guerre. Quand il s agit des actes anti-démocratiques de la France à l étranger notamment en Afrique il n y a plus ni Ump; ni Ps; ni quelque parti que se soit mais il y a tout SIMPLEMENT les INTERETS DE LA FRANCE!

    Quand arriverons-nous à cela? c'est le moment!

    Tu veux rouler dans de grosses voitures aujourd'hui pour que tes descendants cherchent demain un pays comme abri pour fuir encore et toujours la guerre ou les violations des droits de l homme? Non.

    Alors faisons tous bloc autour de LAURENT GBAGBO le père de la démocratie en Côte d'Ivoire.

    - Celui qui a fait plus de 30 ans d opposition civilisée ( sans armes) en Côte dIvoire

    -Celui qui a montré la force des arguments par les moyens démocratiques ( marches et meetings)

    - Celui qui est resté digne en toutes circonstances en disant qu on peut compter sur nos propres ressources pour se développer ( sans prêts)

    - Celui par qui est arrivé le bulletin unique de vote et la vote à 18 ans

    - Celui qui a laissé écrire dans les journaux de l opposition Gbagbo Hitler et autres caricatures célébrant la scission du pays sans sourciller

    -Celui qui a fait venir ses adversaires politiques en Côte d Ivoire en disant qu on peut faire la politique sans animosité

    -Celui qui traitaient ses opposants armés et politiques comme des frères

    -Celui qui a mis LA CONSTITUTION ivoirienne au cœur de tout débat politique

    -Celui qui allait en vacances à Mama et non à Hawaï

    -Celui qui n a jamais baissé la culotte et est toujours à l'écoute de son peuple

    -Celui qui a toujours refusé les croissances à 1000 chiffres qui consacrent LA MISERE des peuples africains

    -Celui qui malgré tous ses emprisonnement ne s'est jamais compromis ni collaboré encore moins fourvoyé

    - Celui qui a montré aux Africains que LA DEMOCRATIE N EST PAS UN LUXE

    La liste est exhaustive.

    Gbagbo présent en Côte d ivoire; les ivoiriens ne seraient pas emprisonnés ( ni idéologiquement ni physiquement) ; torturés et affamés quel que soit leur bord politique.

    Gbagbo connaît son peuple et son peuple le connaît aussi.

    Vive l Afrique pour qu elle ai des présidents élus et non nommés pour piller!

    Quelle est ta posture; Combattant ou Collabo?
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    Auteur

    Pipo

    En Novembre, 2014 (20:52 PM)
    C'est quoi la démocratie ?ou est la démocratie en Chine la première puissance économique?
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