La justice française, qui a ouvert une information judiciaire contre les Français Frédéric Lafont et Robert Montoya, a envoyé, depuis plusieurs semaines, une commission rogatoire à Dakar.
Les deux Français mis en cause, anciens militaires reconvertis dans la sécurité, sont suspectés de trafic d'armes vendues au président ivoirien déchu Laurent Gbagbo. Ce, pour un montant de 16,3 millions de dollars.
Selon Libération, l'instruction française a permis de découvrir que plusieurs armes commandées par les deux Français, ont transité vers le Sénégal via un célèbre armurier.
Les juges français ont demandé aux autorités sénégalaises d'entendre l'armurier pour savoir dans quelles conditions ces "opérations criminelles" ont pu se faire.
Ce qui est grave dans cette affaire, c'est que des barons de l'ancien régime, sous Wade, avaient autorisé ce transfert d'armes et matériels connexe vers la Côte d'Ivoire.
Le journal détient les documents prouvant effectivement les autorisations de transit d'armes délivrées à l'armurier résidant à Dakar.
L'armurier était associé à Lafont à travers une société dénommée Sgp Internationale et basée en Tunisie.
6 Commentaires
Deugeu
En Septembre, 2019 (08:48 AM)Kemi
En Septembre, 2019 (09:25 AM)Elle (la fransse) a echoué dans sa tantative avec Le président Gbagbo, maintenant elle essayes dautres strategies
Latdior2012
En Septembre, 2019 (12:15 PM)Comment peut on parler de trafic d’armes concernant un État , Souverain, libre et indépendant dont le Chef décide d’acheter des armes?
Et à l’epoque, en 2002, il n y avait aucun problème particulier en Cote d’Ivoire, excepté le début de la rébellion, mais nonobstant cela, la Cote d’Ivoire n’etaif pas sous embargo et exerçait ses droits régaliens comme tout État : alors pourquoi être expression de »trafic d’armes »?
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