Les conseillers de l'ex-président tunisien pensaient le mettre à l'abri à Malte, le temps que le chaos orchestré par ses nervis retournent l'opinion.
Lorsqu'il a quitté la Tunisie, l'ex-président tunisien Zine el Abidine Ben Ali était, selon des sources concordantes, convaincu qu'il ne s'agissait que d'une escapade de courte durée. D'où la vacance "temporaire" du pouvoir décrété le 14 janvier. Au cours d'une réunion avec ses plus proches conseillers, alors que les manifestants massés dans le centre de Tunis ne désarmaient pas, exigeant son départ, il aurait été décidé de l'éloigner provisoirement - à Malte selon le plan initial- le temps pour les nervis de la garde prétorienne du régime de semer le chaos afin de retourner l'opinion.
Etaient à l'origine de ce scénario fou le général Ali Seirati, chef du renseignement et patron de la garde présidentielle, Abdelwaheb Abdallah, le conseiller de toutes les basses oeuvres, et Abdelaziz Ben Dhia, le directeur du cabinet de l'ex-chef de l'Etat. Soutenu par le chef d'Etat major de l'armée de terre Rachid Ammar et le ministre des affaires étrangères Kamel Morjane, le Conseil constitutionnel en a décidé autrement, en déclarant la vacance "définitive". Ce qui n'aurait pas empêché Ben Ali, il y a quelques jours, d'appeler le Premier ministre Mohamed Ghannouchi pour lui dire qu'il souhaitait rentrer...
3 Commentaires
Sanekh
En Janvier, 2011 (11:27 AM)..............................
En Janvier, 2011 (11:27 AM)Karima
En Janvier, 2011 (11:28 AM)Participer à la Discussion