Entre le 19 juin et le 6 juillet, neuf audiences sont prévues au tribunal correctionnel de Paris pour le procès des "biens mal acquis". Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président de la Guinée équatoriale, est accusé de s’être enrichi avec l’argent du Trésor public.
Le procès des « biens mal acquis » ? Cette fois, c’est parti : entre le 19 juin et le 6 juillet, neuf audiences sont prévues au tribunal correctionnel de Paris. Dans le viseur de la justice française et de l’ONG Sherpa, le fastueux train de vie de Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président de la Guinée équatoriale, accusé de s’être enrichi avec l’argent du Trésor public. Malgré les réticences d’une partie de l’entourage du président, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, les autorités équato-guinéennes ont décidé de laisser la procédure aller jusqu’à son terme.
Partisan d’une nouvelle demande de report (après celle obtenue en janvier), Jerónimo Osa Osa Ecoro, secrétaire général du PDGE (au pouvoir), estimait que la France devait attendre la fin de la procédure engagée il y a un an auprès de la Cour internationale de justice – laquelle a reconnu, en décembre 2016, le caractère diplomatique de l’hôtel particulier parisien ciblé par l’enquête.
Mais El Presidente et son fils « Teo », qui souhaite en finir au plus vite, se sont ralliés à la position de l’avocat français Emmanuel Marsigny. Une équipe dirigée par Juan Olo Mba, ministre délégué à la Justice (et oncle de la première dame, Constancia Nsue Mangue) est attendue à Paris le 10 juin et donnera une conférence de presse le 15.
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