Des tirs ont été entendus
dimanche dans plusieurs casernes burkinabées, dont trois d'entre elles
sont situées dans la capitale Ouagadougou. Des coups de feu se sont
également produits dans des casernes de Kaya et Ouahigouya, dans le nord
du pays. Le gouvernement a reconnu que des "tirs" ont eu lieu dans
plusieurs casernes du pays, mais démenti "une prise de pouvoir par
l'armée".
Des coups de feu ont été entendus, dimanche 23 janvier, dans plusieurs casernes du Burkina Faso, dont trois situées dans la capitale Ouagadougou, a appris l'AFP de sources militaires et auprès d'habitants.
"Depuis 01H00 du matin (GMT et locales), des tirs ont été entendus ici à Gounghin provenant du camp Sangoulé Lamizana", a affirmé un militaire de ce quartier situé à la sortie ouest de Ouagadougou, ce qu'ont confirmé des habitants, parlant de "tirs de plus en plus nourris".
Le gouvernement du Burkina Faso a reconnu dimanche que des "tirs" ont eu lieu dans plusieurs casernes du pays, mais démenti "une prise de pouvoir par l'armée".
"Des informations véhiculées dans des réseaux sociaux tendent à faire croire à une prise de pouvoir par l'armée en ce jour" de dimanche, indique un communiqué du porte-parole du gouvernement, Alkassoum Maiga. "Le gouvernement, tout en reconnaissant l'effectivité de tirs dans certaines casernes, dément ces informations et appelle les populations à rester sereines", ajoute-t-il.
Des tirs ont également été entendus dans un autre camp militaire de Ouagadougou, celui de Baba Sy, à la sortie sud de la capitale, et à la base aérienne proche de l'aéroport, selon des sources militaires.
Des coups de feu se sont également produits dans des casernes de Kaya et Ouahigouya (nord), selon des habitants joints par l'AFP.
Ces mouvements dans des casernes burkinabè surviennent au lendemain de nouvelles manifestations de colère d'habitants excédés par l'impuissance des autorités à faire face à la violence jihadiste qui ravage le Burkina Faso depuis 2015.
Samedi, des incidents ont éclaté à Ouagadougou et dans d'autres villes du pays entre les forces de l'ordre et des manifestants qui ont bravé l'interdiction de se rassembler pour protester contre l'insécurité.
Des coups de feu ont été entendus, dimanche 23 janvier, dans plusieurs casernes du Burkina Faso, dont trois situées dans la capitale Ouagadougou, a appris l'AFP de sources militaires et auprès d'habitants.
"Depuis 01H00 du matin (GMT et locales), des tirs ont été entendus ici à Gounghin provenant du camp Sangoulé Lamizana", a affirmé un militaire de ce quartier situé à la sortie ouest de Ouagadougou, ce qu'ont confirmé des habitants, parlant de "tirs de plus en plus nourris".
Le gouvernement du Burkina Faso a reconnu dimanche que des "tirs" ont eu lieu dans plusieurs casernes du pays, mais démenti "une prise de pouvoir par l'armée".
"Des informations véhiculées dans des réseaux sociaux tendent à faire croire à une prise de pouvoir par l'armée en ce jour" de dimanche, indique un communiqué du porte-parole du gouvernement, Alkassoum Maiga. "Le gouvernement, tout en reconnaissant l'effectivité de tirs dans certaines casernes, dément ces informations et appelle les populations à rester sereines", ajoute-t-il.
Des tirs ont également été entendus dans un autre camp militaire de Ouagadougou, celui de Baba Sy, à la sortie sud de la capitale, et à la base aérienne proche de l'aéroport, selon des sources militaires.
Des coups de feu se sont également produits dans des casernes de Kaya et Ouahigouya (nord), selon des habitants joints par l'AFP.
Ces mouvements dans des casernes burkinabè surviennent au lendemain de nouvelles manifestations de colère d'habitants excédés par l'impuissance des autorités à faire face à la violence jihadiste qui ravage le Burkina Faso depuis 2015.
Samedi, des incidents ont éclaté à Ouagadougou et dans d'autres villes du pays entre les forces de l'ordre et des manifestants qui ont bravé l'interdiction de se rassembler pour protester contre l'insécurité.
Le
Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences
attribuées à des groupes armés jihadistes, affiliés à Al-Qaïda et au
groupe État islamique. Les attaques qui visent civils et militaires sont
de plus en plus fréquentes et en grande majorité concentrées dans le
nord et l'est du pays.
Plusieurs militaires détenus
Samedi encore, au moins deux soldats ont été tués et plusieurs blessés dans l'explosion d'un engin artisanal, sur l'axe entre Ouahigouya et Titao (nord), au passage de leur véhicule qui escortait des commerçants, selon des sources sécuritaires et locales.
Le 23 décembre, une embuscade de groupes armés visant un convoi de ravitaillement composé de civils et de Volontaires de défense pour la patrie (VDP, supplétifs de l'armée) dans la zone de You (nord), avait fait 41 morts, dont le célèbre Ladji Yoro, considéré comme un leader des VDP.
Les violences des groupes jihadistes ont fait depuis six ans plus de 2 000 morts et contraint 1,5 million de personnes à fuir leur foyer.
Plusieurs militaires sont détenus depuis mi-janvier pour des faits présumés de "tentative de déstabilisation des institutions".
Parmi eux, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, ex-chef de corps du 12e régiment d'infanterie commando, qui était jusqu'à présent commandant du groupement des forces du secteur ouest, engagées dans la lutte antiterroriste.
Samedi encore, au moins deux soldats ont été tués et plusieurs blessés dans l'explosion d'un engin artisanal, sur l'axe entre Ouahigouya et Titao (nord), au passage de leur véhicule qui escortait des commerçants, selon des sources sécuritaires et locales.
Le 23 décembre, une embuscade de groupes armés visant un convoi de ravitaillement composé de civils et de Volontaires de défense pour la patrie (VDP, supplétifs de l'armée) dans la zone de You (nord), avait fait 41 morts, dont le célèbre Ladji Yoro, considéré comme un leader des VDP.
Les violences des groupes jihadistes ont fait depuis six ans plus de 2 000 morts et contraint 1,5 million de personnes à fuir leur foyer.
Plusieurs militaires sont détenus depuis mi-janvier pour des faits présumés de "tentative de déstabilisation des institutions".
Parmi eux, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, ex-chef de corps du 12e régiment d'infanterie commando, qui était jusqu'à présent commandant du groupement des forces du secteur ouest, engagées dans la lutte antiterroriste.
2 Commentaires
vite chers frères Boukinabeh rejoignez vos frères Maliens, Guinéens et venez vite libérer les Sénégalais et les ivoiriens sous l’emprises Des deux plus gros préfets corrompus De la France...
l’afrique en Marche:
Thomas Sankara - Modibo Keita, Sékou Toure Leur réveil - leurs esprit sont entrain de pourchasser les colons Français reconvertis en Impérialistes.
liberez l’Afrique.
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