Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Djibo et Kongoussi, deux importantes villes du nord du Burkina Faso, en proie à des violences et à un blocus de groupes jihadistes, pour réclamer un ravitaillement et davantage de sécurité, ont rapporté des habitants à l'AFP.
A l'appel de l'association des jeunes commerçants de Djibo, chef-lieu de la province du Soum (nord), "des centaines de personnes sont sorties massivement pour demander le ravitaillement de la ville, et témoigner le soutien aux forces de défense et de sécurité qui ont favorisé le retour le retour du réseau téléphonique, coupé depuis plusieurs semaines", a indiqué à l'AFP Ousmane Diallo, un des manifestants.
"La ville n'a pas été ravitaillée depuis plusieurs semaines", a-t-il ajouté.
"C'est une manifestation pacifique qui s'est bien déroulée. Nous avons réitéré notre soutien total aux forces de défense et de sécurité, tout en les invitant à mettre les bouchées doubles pour un ravitaillement car la famine guette de nombreux habitants", a indiqué de son côté Ali Barry, un autre manifestant.
Près de deux millions de personnes ont été contraintes de fuir les violences jihadistes dans leurs localités au Burkina Faso, vers d'autres villes du pays.
Djibo est la première commune d'accueil des personnes avec environ 14% de ce nombre.
Dans la même matinée de samedi, des centaines de personnes ont également manifesté à Kongoussi, dans la province voisine du Bam, pour réclamer "plus de sécurité".
"Aujourd'hui, Kongoussi avait l'allure d'une ville morte. Tous les commerces étaient fermés et les habitants rassemblés pour la manifestation", a indiqué à l'AFP Prosper Ouedraogo, un autre habitant.
Ces manifestations interviennent deux jours après une série d'attaques qui ont touché plusieurs localités du nord et du nord-ouest du pays, tuant une trentaine de civils, dont une quinzaine de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les supplétifs civils de l'armée.
L'une des ces attaques, qui a eu lieu dans la province du Bam, a "choqué bon nombre de personnes et cette mobilisation était comme un appel au réveil face à la menace qui plane sur la province", a déclaré Prosper Ouedraogo.
Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique qui se multiplient. Elles ont fait des milliers de morts.
Le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition issu d'un coup d'Etat militaire le 30 septembre - le deuxième en huit mois - s'est donné pour objectif "la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes".
A l'appel de l'association des jeunes commerçants de Djibo, chef-lieu de la province du Soum (nord), "des centaines de personnes sont sorties massivement pour demander le ravitaillement de la ville, et témoigner le soutien aux forces de défense et de sécurité qui ont favorisé le retour le retour du réseau téléphonique, coupé depuis plusieurs semaines", a indiqué à l'AFP Ousmane Diallo, un des manifestants.
"La ville n'a pas été ravitaillée depuis plusieurs semaines", a-t-il ajouté.
"C'est une manifestation pacifique qui s'est bien déroulée. Nous avons réitéré notre soutien total aux forces de défense et de sécurité, tout en les invitant à mettre les bouchées doubles pour un ravitaillement car la famine guette de nombreux habitants", a indiqué de son côté Ali Barry, un autre manifestant.
Près de deux millions de personnes ont été contraintes de fuir les violences jihadistes dans leurs localités au Burkina Faso, vers d'autres villes du pays.
Djibo est la première commune d'accueil des personnes avec environ 14% de ce nombre.
Dans la même matinée de samedi, des centaines de personnes ont également manifesté à Kongoussi, dans la province voisine du Bam, pour réclamer "plus de sécurité".
"Aujourd'hui, Kongoussi avait l'allure d'une ville morte. Tous les commerces étaient fermés et les habitants rassemblés pour la manifestation", a indiqué à l'AFP Prosper Ouedraogo, un autre habitant.
Ces manifestations interviennent deux jours après une série d'attaques qui ont touché plusieurs localités du nord et du nord-ouest du pays, tuant une trentaine de civils, dont une quinzaine de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les supplétifs civils de l'armée.
L'une des ces attaques, qui a eu lieu dans la province du Bam, a "choqué bon nombre de personnes et cette mobilisation était comme un appel au réveil face à la menace qui plane sur la province", a déclaré Prosper Ouedraogo.
Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique qui se multiplient. Elles ont fait des milliers de morts.
Le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition issu d'un coup d'Etat militaire le 30 septembre - le deuxième en huit mois - s'est donné pour objectif "la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes".
4 Commentaires
France Dégage
En Janvier, 2023 (02:25 AM)Kassem Diop
En Janvier, 2023 (09:12 AM)Participer à la Discussion