Des centaines de femmes ont manifesté dimanche dans le centre de la capitale burundaise, Bujumbura, pour dire ‘’non’’ à une troisième candidature du président Pierre Nkurunziza, mais aussi pour réclamer la libération des manifestants arrêtés depuis le 26 dernier, date du début des manifestations contre ce troisième mandat, constaté APA.
Il s'agit de la première action des femmes du Burundi depuis le déclenchement du mouvement de résistance contre la troisième candidature du président Nkurunziza.
Selon les manifestantes, elles ont voulu montrer que ce sont elles qui subissent en premier lieu les conséquences de la violation de la loi.
Depuis le début des manifestations, « ce sont nos maris, nos enfants qui meurent ou qui sont emprisonnés », ont-elles scandé.
Tout au long de la marche, chaque fois qu'elles étaient bloquées par la police elles s'asseyaient dans la rue, mains en l'air, entonnant des chansons religieuses et demandant à Dieu de garder le Burundi.
Ces femmes brandissant des pancartes demandant au président Nkurunziza d'éviter l'effusion de sang dans le pays.
Les manifestations ont également continué dans les communes urbaines de Bujumbura où un mort et des blessés ont été signalés dans la commune urbaine de Musaga.
Cela porte à 20 le nombre de personnes tuées, d'après les organisateurs de la manifestation.
Ces manifestations se poursuivent malgré un ultimatum lancé samedi par le Conseil national de sécurité qui a promis toute la fermeté devant les manifestants.
0 Commentaires
Participer à la Discussion