Le décompte du scrutin de l’élection présidentielle au Cameroun du 9 octobre 2011 se poursuit. Les commissions départementales de supervision avaient jusqu’à hier soir, vendredi 14 octobre, pour achever leurs travaux et transmettre leur décompte à la Commission nationale de recensement général des votes. Pendant ce temps, l’opposition poursuit sa dénonciation des irrégularités. Avec notre correspondante à Yaoundé Les commissions départementales de supervision qui ont fait le décompte des suffrages ces trois derniers jours, font l’objet de plusieurs recours auprès de la Cour suprême. Entre autres griefs, des candidats leur reprochent de ne pas avoir intégré leur représentant, au même titre qu’Elecam et l’administration, comme le prévoit la loi.
Certains indexent leur responsabilité dans la distribution chaotique des cartes d’électeurs. Pour John Fru Ndi, le leader du SDF (Social Democratic Front), elles ont été vidées de toute substance. Le principal parti d’opposition explique que ces commissions se contentent d’annoter les contentieux aux procès verbaux, mais sans les prendre en considération. En dernier recours, les partis n’ont d’autre choix que de refuser de signer ces PV, indique cette fois le CPP (Cameroon’s People Party), de la candidate Kahbang Wallah. Et visiblement, la Commission nationale de recensement général des votes, qui prend le relais des décomptes ce samedi 15 octobre, n’est pas plus appréciée de l’opposition. Exaspéré, le représentant de l’Afp (Alliance des forces progressistes) de Bernard Muna a déjà claqué la porte.
Tous ces candidats mécontents, ont par ailleurs signé avec d’autres présidentiables, comme Jean-Jacques Ekindi, Albert Dzongang, ou encore Adamou Ndam Njoya, une déclaration commune, initiée par la société civile, pour demander l’annulation du scrutin pour irrégularités, en marge de leur recours juridique.
2 Commentaires
Patrick Depuiis La France 15em
En Octobre, 2011 (13:26 PM)merci
Kmer
En Octobre, 2011 (18:19 PM)Participer à la Discussion