Dans le mandat d'arrêt qu'il a émis, le procureur de la République, le colonel André Gakala Oko, ordonne à tout officier et agent de la force publique de rechercher, d'arrêter et de conduire à la maison d'arrêt centrale de Brazzaville, et ce conformément à la loi, Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi et deux de ses lieutenants : son jeune frère Sylvain Richard Bintsamou, alias Gozardio, Elie Malanda, alias pasteur Elie.
Ces trois hommes sont poursuivis de détention illégale d'armes et munitions de guerre, de vol, d'incendies volontaires des biens, d'assassinat, de tentative d'assassinat et d'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat.
Ce mandat d'arrêt a un lien direct avec les évènements survenus dans la nuit du 3 au 4 avril dernier dans la partie sud de Brazzaville. Ce jour-là, le gouvernement avait ouvertement accusé les ex-combattants ninjas nsiloulous du pasteur Ntumi d'avoir attaqué les positions de l'armée et perpétré des actes terroristes.
Dans la foulée, le pasteur Ntumi a été relevé de ses fonctions de Haut commissaire chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre. La police mène une opération de destruction de ses centres de commandement dans le département du Pool. On ignore où le pasteur Ntumi a trouvé refuge.
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