Comme annoncé depuis quelques jours, les chefs d'État de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) se réunissent, depuis quelques heures, par visioconférence, en sommet extraordinaire consacré à la crise qui sévit au Mali. D'emblée, ces présidents ont accepté le principe de sanctions ciblées contre tous ceux qui s'opposeront au retour de la stabilité dans ce pays.
Quant au président malien, très attendu dans son intervention et soutenu par ses frères, il a eu des mots très durs à l'égard de son opposition et de l'imam Dicko, note Rfi.
Selon Ibrahim Boubacar Keïta, le but de ces manifestations organisées par l'imam Dicko est de conduire à une transition dirigée par le célèbre marabout et qui devrait ouvrir la voie à un État islamique. "C'est là, la rançon de guerre de l'imam Dicko, un crime impardonnable", lâche IBK, des propos relayés par le site français.
Tout en dénonçant l'arrogance de l'imam Dicko vis-à-vis des chefs d'État de la Cedeao, Ibrahim Boubacar Keïta leur a parlé d'un coup d'État rampant des opposants.
"L'imam Dicko est acculé, selon IBK. Il est sorti de sa tanière et son projet est dévoilé".
Enfin, le président malien a déclaré qu'il adhère aux conclusions du rapport de la Cédéao. La conférence doit se poursuivre désormais autour d'un débat entre les chefs d'État.
"La crédibilité de la Cedeao est en jeu dans cette crise", a déclaré pour sa part Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire. "Nous sommes du côté du peuple malien, mais nous ne sommes pas du côté du désordre", a-t-il ajouté toujours sur Rfi.
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