Au milieu d’un cortège d’une trentaine de véhicules, pour la plupart de la Garde présidentielle, confortablement installé sur la banquette arrière de sa limousine en compagnie de son épouse, Chantal, il a, au niveau du centre-ville, passé une main discrète à travers la vitre baissée pour adresser un salut aux nombreux piétons bloqués sur les trottoirs.
Depuis vendredi dernier, les réseaux sociaux ont abondamment relayé une information, dont personne ne situe la source, ont fait état de l’évacuation, par avion médicalisé «pour l’Europe», de Paul Biya qu’on disait alors «dans un état critique».
Selon des recherches électroniques effectuées par APA, l’origine de l’«information» émane du Collectif des organisations démocratiques et patriotiques des Camerounais de la diaspora (CODE), qui regroupe plusieurs activistes du pays résidant en Belgique et aux États-Unis.
La même folle rumeur, qui a par ailleurs soulevé une vague d’euphorie auprès de ses détracteurs, précisait que la famille présidentielle avait, elle aussi, dans la panique, quitté le pays avec d’imposantes valises remplies de fonds pour une destination inconnue.
En juin 2004, rappelle-t-on, le même type d’annonce avait déjà visé Paul Biya, cette fois donné pour mort et, de retour dans la capitale, le président de la République avait ainsi ironisé, devant les caméras de la télévision à capitaux publics et en direction de ses détracteurs : «J’étais en visite privée en Europe. J’ai appris comme tout le monde que j’étais mort. Il paraît qu’il y en a qui s’intéressent à mes funérailles. Eh bien, dites-leur que je leur donne rendez-vous dans une vingtaine d’années. Que ceux qui veulent me précipiter s’habituent à me voir encore pour longtemps.»
4 Commentaires
Anonyme
En Février, 2018 (13:30 PM)Anonyme
En Février, 2018 (15:17 PM)c'est désespérant ce continent : les bleds plus tu leur donne la misère, plus ils te vénèrent....
Anonyme
En Février, 2018 (15:23 PM)Anonyme
En Février, 2018 (15:24 PM)Participer à la Discussion