La cérémonie d’ouverture de la Conférence ministérielle régionale de l’Afrique de l’Ouest pour l’emploi des jeunes s’est déroulée, ce 18 octobre 2016 à Abidjan au siège du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad). Elle a été marquée par les mots de bienvenue de la Ministre ivoirienne du Plan et du Développement, Mme Nialé Kaba et du Président du Groupe de la BAD, S.E Akinwumi Adesina.
Sunita Pitamber, Directrice, Département du Développement Humain de la BAD a, pour sa part, planté le décor en présentant ’’ la stratégie pour l’emploi des jeunes en Afrique (SEJA), devant les ministres, organisations de jeunes, chefs d’entreprises, des universités et des représentants de la société civile.
Après cette cérémonie introductive, le Président de la BAD, S.E Akinwumi a animé une conférence de presse. Il avait à ses côtés le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’emploi jeune et du service civique de Côte d’Ivoire, M.Sidi Touré, la Ministre nigérienne de l’emploi, Mme Abdoul Zainabou Chaoulani et le modérateur Ismaila Dieng, Directeur de Communication de la BAD.
Le Président Akinwumi Adesina a expliqué que le problème de l’emploi des jeunes est un grand défi pour l’Afrique, car cette frange de la population représente 480 millions et va doubler d’ici 2025. Cependant la population s’accroît sans emplois pour les jeunes ce qui a provoqué une crise de l’emploi entraînant la crise migratoire que connaît le monde.
Selon lui, des siècles passés, les jeunes africains étaient forcés à l’immigration à travers la traite négrière, mais aujourd’hui c’est de façon volontaire que des milliers de jeunes courent le risque de la traversée de l’océan pour l’Occident. << En tant que Président de la BAD, je vois que cette crise migratoire est très embarrassante>> s’est il indigné.
Il a par ailleurs fait une peinture peu reluisante du niveau élevé du chômage qui est source de tension sociale, politique et de déstabilisation en Afrique. Il a également posé le problème de l’exode face au niveau de pauvreté élevé dans les zones rurales avec aussi l’impact des problèmes environnementaux et des gaz à effet de serre.<< Les zones rurales sont devenues des zones de misère et de recrutement du terrorisme >> a souligné S.E Akinwumi Adesina.
Il a par ailleurs indiqué qu’en réponse à la crise de l’emploi des jeunes, la Banque Africaine de Développement a décidé d’adopter une Stratégie pour l’Emploi des Jeunes en Afrique (SEJA) pour la période de 2016 – 2025, par la création de 25 millions d’emplois. Ces emplois aux dires du Patron du Groupe de la BAD seront orientés dans le secteur de l’entrepreneuriat agricole, à travers le programme, " Enable (activer)" pour le financement de projets liés à la modernisation de l’agriculture dans 30 pays. Il va falloir mettre également l’accent sur les TIC en formant 250 jeunes programmeurs. Il a beaucoup insisté sur l’adéquation entre la formation des jeunes et le marché de l’emploi ainsi que la nécessité pour les jeunes à aspirer aux filières technologiques qui forment plus d’ingénieurs.
Le Président de la BAD, S.E. Akinwumi Adesina a également affiché la volonté de permettre aux jeunes d’avoir accès aux financements en créant des systèmes de synergie bancaire pour réduire les risques de financement pour les jeunes. Au terme de ses échanges avec la presse, il a révélé la prise en compte des Jeunes dames à travers un fonds de 3 milliards de dollars, la nécessité d’accroître la politique d’électrification surtout dans les zones rurales.
Car, << le développement, ce n’est pas seulement une question de finance, mais d’accélérer et transformer la qualité de vie de nos populations>> dixit Akinwumi Adesina, Président du Groupe de la BAD.
Auteur: - Abidjan.net
1 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2016 (09:33 AM)BLABLABLA , MERCI J'AI BIEN PARLE, à L'ANNEE PROCHAINE
BLABLABLA , MERCI J'AI BIEN PARLE, à L'ANNEE PROCHAINE !
BLABLABLA , MERCI J'AI BIEN PARLE, à L'ANNEE PROCHAINE !
et pendant que ces Cérémonieux digèrent, les jeunes africains continuent de boire la tasse
C'est typique aux pays SOUS DEVELOPPES les cérémonies pour tout et pour rien qui ne génèrent aucun rendement ni progrès mais qui satisfait l'égo des bons à rien qui font le déplacement.
Après le discours, suit le repas et la bamboula au son du tam-tam ( Nations étrangères...pensez aux p'tits africains qui n'ont rien à manger, ne peuvent étudier, s'habiller, s'instruire et être éduqués...votre aide sera la bienvenue...)
l'Afrique n'est pas encore entrée dans l'Histoire....elle palabre annuellement et régulièrement c'est ce qu'elle sait le mieux faire
Participer à la Discussion