C'est la première fois que le latéral du Paris Saint-Germain (PSG) s'exprime dans les médias depuis sa sortie sur Periscope qui avait provoqué un tollé. Dans un un long entretien accordé à Clique TV, il revient sur ses déboires.
« Aujourd’hui, j’ai décidé d’avancer, de rester discret. Je ne ferai plus d’interview jusqu’à ce que je quitte la France », a déclaré d’emblée Serge Aurier, qui a choisi de briser le silence dans une interview de 30 minutes accordée à Clique TV. La première depuis le tollé suscité par la diffusion en février d’une vidéo via l’application Periscope dans laquelle il insultait son entraîneur et plusieurs de ses coéquipiers.
L’épisode Periscope
« Une fiotte c’était dans la rigolade avec mes potes, c’est quelqu’un qui a peur », explique le footballeur du PSG, en référence à ses propos qui visaient son entraîneur, Laurent Blanc. « C’est un mot qui est peut-être mal placé mais qui n’a pas de grande importance. Ce n’est pas méchant. Ce n’est pas du tout homophobe », estime-t-il.
À ce moment-là, Serge Aurier explique qu’il ne « savai[t] même pas ce que c’était Periscope » puisqu’il venait juste de télécharger l’application, assure-t-il. Le joueur du PSG ne comprend toujours pas comment la vidéo a pu prendre une telle ampleur dans les médias.
« Certains en ont fait une affaire (…) c’était trop », juge le footballeur, qui avait été mis à pied pendant plus d’un mois.
Je me suis excusé parce que tout le monde voulait que je m’exxuse
« Je me suis excusé parce que tout le monde voulait que je m’excuse, et je l’ai fait pour mon président, parce que je sais qu’il me considère comme son fils. Si j’ai encore envie de rester au PSG, c’est pour lui, si ça ne dépendait que de moi, je serais déjà parti », même si, insiste-t-il « presque tout mon vestiaire m’a soutenu. »
Depuis, il a pu s’expliquer avec son entraîneur. « J’ai eu une discussion avec lui et je pense que sur cette histoire là, il a été vraiment tranquille parce qu’il n’a pas suivi ce que tout le monde disait. »
Son altercation avec la police
Serge Aurier est également revenu sur son altercation avec des policiers après son interpellation à la sortie d’une boîte de nuit à Paris le 30 mai dernier. « Ils ont commencé à crier, à nous insulter. C’était violent. Ils m’ont contrôlé mais ont commencé à me brutaliser, à me mettre des coups. Le flic dit que je lui ai mis un coup de coude au thorax. Si j’avais vraiment voulu le toucher, je lui aurais mis une bonne droite. Lui m’en a mis sur le visage, m’a pété la lèvre et le front. On s’est retrouvé en garde à vue parce qu’ils m’ont demandé de rentrer chez moi, et je n’ai pas voulu pour aller porter plainte. »
Serge Aurier sera jugé en correctionnelle à Paris le 26 septembre prochain pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ». À ce sujet, le joueur du PSG se dit serein. « Les gens qui ont vu la scène sont allés témoigner en donnant exactement ma version. Je n’ai rien à me reprocher, je ne suis pas coupable. »
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