Remettre à plat l'accord de 1993 et en ratifier un nouveau. C'est ce que souhaite la Guinée-Bissau dont la capitale abrite, présentement une rencontre de trois jours entre le Sénégal et la Guinée-Bissau en vue d'une renégociation de leur accord de 1993 sur le partage des ressources pétrolières, gazières et halieutiques.
"Le gouvernement Bissau-guinéen va, lors de ces retrouvailles, exiger du gouvernement sénégalais un partage équilibré des ressources pétrolières. Ce, après avoir constaté une erreur historique de la division de l'accord de 1993 qui donne 85% au Sénégal et 15% à la Guinée-Bissau qui ne cesse de dénoncer ce partage déséquilibré", révèle une source du quotidien L'OBServateur qui donne l'information. Laquelle précise que "le président bissau-guinéen, José Mario Vaz, s'était impliqué personnellement dans ce refus d'appliquer l'accord de 1993", signé sous le règne du président Abdou Diouf.
Au sortir de la rencontre en cours à Bissau à laquelle prend part une forte délégation de l'État du Sénégal, un nouvel accord devrait voir le jour. Etant donné que "Le partage convenu en 1993 sous l'ère Diouf est une erreur historique qui doit être corrigée. Un accord de 1993 qui avait attribué au Sénégal 85% et à la Guinée-Bissau 15% des recettes résultant de l'exploitation éventuelle des hydrocarbures dans la zone commune", explique un haut fonctionnaire sous le couvert de l'anonymat.
14 Commentaires
Anonyme
En Août, 2018 (18:08 PM)Anonyme
En Août, 2018 (18:11 PM)Anonyme
En Août, 2018 (18:17 PM)On veut 50-50 comme avec la Maurinatie
Anonyme
En Août, 2018 (18:23 PM)Anonyme
En Août, 2018 (18:30 PM)Anonyme
En Août, 2018 (19:12 PM)Anonyme
En Août, 2018 (19:33 PM)Anonyme
En Août, 2018 (19:46 PM)Satan Hydrocarbure montre ses cornes…
Boy Diola
En Août, 2018 (20:23 PM)Je tiens à préciser que je ne suis membre d'aucun parti politique. Que je n'ai jamais adhéré à un parti et ce qui n’importe c'est le pays, les valeurs, les principe et la défense de l'héritage sacré que nous avons en commun.
Ceci pour dire "Thiey Macky". Il tient coûte que coûte à mettre ce beau pays à feu et à sang avant de quitter le palais. Après les supposés accords précipités avec la Mauritanie sans discussion ni concertation avec toutes les forces vives et pensantes du pays, l'instauration du parrainage par des procédés intellectuelle malhonnête, l'instrumentalisation de la justice, l'institutionnalisation du sectarisme et du pillage à grande échelle, voici que le président Macky Sall il veut remettre en cause, dans les circonstances que nous apprenons, les accords de 1993 avec ce cher pays voisin ? Je veux veux que l'on re-négocie les accords avec le pays d'Amilcar Cabral qui est après tout un pays voisin, un pays ami et un pays frère. Là n'est pas la question. La question est qu'il faut y mettre les formes et le fond qui sied. Autrement, c'est la porte ouverte à la contestation, au conflit, à la guerre.
Que veut-il au juste ? Créer des tensions au nord (Mauritanie) et un au sud du Sénégal ( Guinée-Bissau) ? De plus, gardons en tête que les gambiens eux, n'ont pas oublié que ce sont bien les forces armées sénégalaises qui ont délogé leur ex-président. Que l'on soit pour ou contre ; que ce soit justifié ou non, c'est un fait historique qui marquera à jamais nos relations avec ce pays voisin. Afin, les sages comprendront.
Nous sommes décidément devant un pouvoir exécutif composés de nullard, d'amateurs, de revanchards et de complexés de "tellés" qui détestent le Sénégal, et qui après avoir vendu ce pays tiennent à y installer la guerre.
Chers Sénégalais, ne l'acceptons pas.
Wassalam !
Anonyme
En Août, 2018 (21:11 PM)Anonyme
En Août, 2018 (22:01 PM)Anonyme
En Août, 2018 (23:41 PM)Anonyme
En Août, 2018 (04:08 AM)Anonyme
En Août, 2018 (04:08 AM)Participer à la Discussion