L'aile dure de l'opposition guinéenne a décidé de siéger au sein de la nouvelle Assemblée nationale, sauf l'ancien Premier ministre Lansana Kouyaté, le leader du Parti de l'Espoir pour le développement national (Pedn), qui a préféré boycotter l'Hémicycle, a appris APA jeudi au terme d'une plénière à Conakry.
Dans sa déclaration, le porte-parole, Aboubacar Sylla, ancien ministre , a dit que ses pairs, prenant en compte les positions exprimées par leurs bases respectives, tenant compte des plaidoyers de la société civile et des souhaits formulés par la communauté internationale, décident de faire siéger leurs députés élus à l'assemblée nationale issue des élections législatives du 28 septembre dernier.
Cette décision, ajoute-t-il, est motivée par la consolidation de la cohésion nationale, la possibilité pour les députés de l'opposition d'empêcher l'adoption inappropriée de lois susceptibles de remettre en cause les acquis démocratiques et l'aptitude de l'opposition à initier des lois permettant de contenir les dérives du pouvoir.
M. Sylla citera enfin l'implication obligatoire de l'opposition, en raison de l'absence de majorité qualifiée de la mouvance, dans la définition et la mise en œuvre des conditions de création et de fonctionnement des institutions de la République.
Les législatives du 28 septembre dernier ont été légèrement remportées par le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG)-Arc-en-ciel et alliés au pouvoir.
L'opposition guinéenne, qui a crié à une fraude à grande échelle, a obtenu plus de 50 sièges sur les 114 à pouvoir, soit 37 pour le principal opposant, Cellou Dalein Diallo.
Récemment, elle a décidé de consulter sa base pour définir la position à adopter.
En accord avec son leader, Lansana Kouyaté, en déplacement, le Parti de l'Espoir pour le développement national (Pedn), qui n'a obtenu que deux sièges seulement, a décidé de ne pas siéger au sein de la nouvelle Assemblée.
"Nous refusons de siéger parce que la loi électorale n'a pas été dite, parce que la constitution n'a pas été lue, parce que la Cour suprême a commis un déni de justice", a martelé son délégué.
Pour François Bourouno du Pedn, son parti a décidé de ne pas siéger, parce qu'au lendemain de l'arrêt rendu par la Cour suprême, l'opposition a décidé que chaque parti aille consulter sa base.
"En dépit de ces consultations, la majorité des militants et responsables du Pedn se sont exprimés en défaveur de notre participation".
4 Commentaires
Bravo Zuma Le Digne
En Décembre, 2013 (20:03 PM)Vrai Guineen
En Décembre, 2013 (08:28 AM)diriger la Guinée. L'exemple senegalais avec
Maky 333 est assez revelateur du clanisme de
ces gens
Reply_author
En Octobre, 2024 (14:38 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (15:39 PM)Vrai Senegal
En Décembre, 2013 (13:08 PM)Diarno
En Décembre, 2013 (02:26 AM)Participer à la Discussion