Bruxelles (OTAN), Correspondant - Après de très longues négociations un accord est intervenu à l'OTAN, dans la soirée de jeudi 24 mars, sur la prise en charge par l'Alliance atlantique du commandement militaire de l'intervention en Libye. L'OTAN devrait prendre le relais des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne dès le début de la semaine prochaine.
Paris refusait depuis plusieurs jours de transférer la totalité de la direction et de la coordination des opérations à l'Alliance. De nombreux pays conditionnaient, en revanche, leur participation à une mise sous tutelle de l'OTAN. Le compromis intervenu est conforme à ce qui avait été ébauché au cours des derniers jours, avec la mise en place, voulue par Paris, d'un groupe de "pilotage politique", regroupant tous les pays participants à l'intervention – y compris les Etats arabes - mais distinct de l'OTAN. Ce groupe devrait se réunir une première fois, à Londres, mardi 29 mars. Après un accord tacite entre les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne sur cette architecture inédite, il restait à vaincre certaines réticences, dont celles de la Turquie et accessoirement de l'Allemagne, hostile à toutes les facettes de la mission en Libye.
LES RÉTICENCES D'ANKARA
Ankara s'opposait à la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne servant, selon elle, de caution à des bombardements de populations civiles. Jeudi, elle a levé ses réserves en échange, semble-t-il, d'un accord complexe : des pays membres de l'OTAN hostiles aux bombardements surveilleraient la zone d'exclusion et les batteries de défense antiaérienne, d'autres se chargeraient de la zone élargie, où les bombardements seraient autorisés.
Certaines rumeurs indiquaient qu'Ankara aurait obtenu d'autres concessions, peut-être sur la pérennité de certaines de ses installations qui pouvaient être menacées par le plan de restructuration de l'OTAN approuvé en novembre 2010, à Lisbonne.
Il semble également que l'administration démocrate américaine ait pesé de tout son poids pour forcer un accord. Elle est, il est vrai, confrontée à l'hostilité croissante de l'opposition républicaine et d'une partie de l'opinion. Le président Barack Obama était, dès lors, pressé de céder à l'OTAN le rôle de commandement militaire. Pour Paris, de plus en plus isolée sur cette question, le compromis était devenu tout aussi nécessaire. Et la position de Nicolas Sarkozy devait, de toute évidence, s'en trouver simplifiée lors du dîner des chefs d'Etat et de gouvernement qui ponctuait, jeudi soir, le sommet européen de Bruxelles. C'est à cette occasion que le dossier libyen devait revenir sur le tapis.
6 Commentaires
Wwwaww
En Mars, 2011 (22:44 PM)Undefined
En Mars, 2011 (01:10 AM)Alphaone
En Mars, 2011 (05:02 AM)Même de vendre les immigrants Africains! de l'esclavagisme moderne!
Ben
En Mars, 2011 (07:44 AM)Nesta
En Mars, 2011 (07:58 AM)VIVE BAMBA DIEYE
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Jean Jacques
En Mars, 2011 (11:35 AM)Sarkozy et compagnie sont tous de grands bandits, mais ils vont tous tomber lors des élections présidentielles profitent des mals acquis sinon la Côte d'Ivoire est là on brule des hommes et des femmes et Bagbo défie toujours l'occident pourquoi subitement se pencher sur la Lybie hors que les morts en cote d'ivoire sont presque plus nombreux
fils de ba tars
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