Le forum international "Investir en Tunisie : start-up démocratie" réunit, lundi à Tunis, une trentaine de pays pour tenter de donner un nouveau souffle à l'économie tunisienne. Des rencontres co-organisées par la France.
Le gouvernement tunisien compte beaucoup dessus et le Premier ministre français Manuel Valls a fait le déplacement pour soutenir l'initiative. Le forum "Investir en Tunisie : start-up démocratie" se déroule lundi 8 septembre pour tenter de relancer la machine économique tunisienne grippée.
Ce grand raout économique, co-organisé par la France, rassemble les représentants d'une trentaine de pays et d'une vingtaine d'entreprises et d'institutions financières internationales. Du beau monde que les autorités tunisiennes espèrent convaincre d'investir dans le pays.
"La France demeure le premier partenaire économique et social de la Tunisie", a rappelé Manuel Valls, dès l’ouverture de la conférence lundi. "L'année dernière, 4 000 emplois ont été créés en Tunisie par des sociétés françaises dans l'hôtellerie, la banque, l'agro-alimentaire et la papeterie."
Pour le gouvernement tunisien, il ne s'agit en effet pas d'aller simplement à la pêche aux fonds. "Il s'agit d'un congrès pour inciter l'investissement étranger et non un congrès pour les pays donateurs", a indiqué le Premier ministre tunisien Mehdi Jomaâ. L'idée pour les autorités est de profiter de ces rencontres pour redonner confiance aux "entreprises locales et étrangères" en leur démontrant que le pays est une destination sûre pour les investissements.
Vingt-deux projets pour plus de cinq milliards d'euros
Un message pas facile à faire passer. Depuis la révolution tunisienne en 2011, l'économie tunisienne a sombré dans une profonde crise. Dans son rapport annuel sur la compétitivité, publié le 4 septembre dernier, le Forum économique mondial a classé la Tunisie en 87e position sur 144, soit quatre places perdues en un an. Ce mauvais résultat s'expliquerait, d'après ce rapport, par les lourdeurs administratives tunisiennes, l'instabilité politique et législative ou encore la corruption.
Pour convaincre les investisseurs, les autorités tunisiennes misent sur la présentation lors du forum de 22 grands projets à venir. Tunis assure que ces chantiers représentent un coût de plus de cinq milliards d'euros et prouvent la volonté du gouvernement de s'inscrire dans la durée avec une "vision stratégique" cohérente du futur de la Tunisie.
Pour l'instant, le détail des projets n'est pas encore connu. "La liste a été tenue secrète", rappelle RFI. Reste que certaines pistes ont déjà été évoquées, comme celle de la construction d'un nouveau port au sud de Tunis et d'un grand barrage dans le nord-ouest du pays. Selon RFI, parmi ces projets se trouve également l'édification d'une nouvelle ville ultra-moderne sur le littoral.
5 Commentaires
Faites Gaffes
En Septembre, 2014 (14:30 PM)Marouane
En Septembre, 2014 (16:21 PM)Pik
En Septembre, 2014 (23:35 PM)Vous misez sur le mauvais cheval. Debarassez vous d'eux alorsqu'il est temps.
@marouane
En Septembre, 2014 (00:23 AM)@marouane
En Septembre, 2014 (00:25 AM)sale complexes que vous etes ,sale arabs
Participer à la Discussion