Accusé de trafic d’êtres humains, Abd al-Rahman al-Milad a été arrêté le 14 octobre. Le Libyen incarne les liens incestueux entre le pouvoir et les trafiquants.
Connu sous le nom de « El-Bidja », personnalité de la ville de Zawiya (45 kilomètres à l’ouest de Tripoli), Abd al-Rahman al-Milad a été arrêté par les hommes d’une milice proche du Gouvernement d’entente nationale (GNA) alors qu’il s’apprêtait à rejoindre la capitale libyenne. Sa tête a été demandée par le ministre de l’Intérieur de Tripoli, le Misrati Fathi Bashagha, dont l’influence continue de grandir dans la ville depuis l’annonce de la démission de l’actuel chef du gouvernement, Fayez al-Sarraj.
Selon un communiqué du GNA, le trafiquant faisait l’objet d’une « notice d’Interpol et d’un mandat d’arrêt du bureau du procureur général » de Tripoli, et ce depuis avril 2019. Pourtant, Al-Milad a pu poursuivre son activité en toute impunité pendant plus d’un an, fort de son ancienne casquette de chef d’une unité de gardes-côtes libyens.
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