Le gouvernement gabonais, par le biais du ministère des Droits Humains, est en train de mettre en place une stratégie visant l’abolition de la torture dans tous les lieux de détention disséminés à travers l’ensemble du territoire national.
"Le fait d'interpeller un prévenu non muni de sa pièce d'identité et de le déshabiller en public est une torture. Certes sans douleur, mais qui peut avoir des conséquences dramatiques", a déclaré le ministre gabonais des Droits Humains, de l'Egalité des Chances et des Gabonais de l'Etranger, Alexandre Désiré Tapoyo.
"Chacun de nous est un tortionnaire. Nous avons tendance à reproduite sur autrui ce que nous ne pouvons pas faire sur nous même", a affirmé M. Tapoyo, à l'ouverture, jeudi à Libreville, d'un séminaire destiné à élaborer une feuille de route consacrant le début du processus marquant la fin de la torture dans les lieux de détention.
Magistrats, juristes et membres de la société publique sont réunis, depuis jeudi à Libreville, pour réfléchir à l'élaboration, dans douze lois, de cette feuille de route, afin d'arrimer le Gabon à la donne internationale.
2 Commentaires
Très Bonne Et Louable Résoluti
En Juin, 2015 (23:23 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (19:31 PM)Participer à la Discussion