« Il y a des parties de l’hymne qui font à l’unanimité l’objet de critiques. Il faut trouver un hymne qui puisse galvaniser la population, être pour nous une sorte de cri de guerre pour toucher notre fibre patriotique », a expliqué jeudi le ministre nigérien de la Renaissance culturelle, Assoumana Malam Issa, à la télévision d’État.
Le ministre a fait l’annonce à l’issue d’un entretien entre le président Mahamadou Issoufou et un Comité chargé d’élaborer le nouvel hymne. Ce comité est « composé de plusieurs membres du Gouvernement et d’éminents experts rompus dans l’écriture et la composition musicale », précise un communiqué de la présidence diffusé jeudi.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM @IssoufouMhm , a reçu jeudi, 21 novembre 2019, au Palais de la Présidence, le Comité National chargé de réfléchir sur l’hymne National du #Niger: https://t.co/MSojGg9h1q pic.twitter.com/9Y4DTt90Nq
— Présidence du Niger (@PresidenceNiger) November 21, 2019
Les paroles de « La Nigérienne » ont été écrites par le Français Maurice Albert Thiriet en 1961, un an après l’indépendance du pays en 1960. De nombreux Nigériens critiquent surtout les troisième et quatrième vers, « Soyons fiers et reconnaissants / De notre liberté nouvelle ! », estimant que ce mot de « reconnaissant » marque une inféodation à la France.
Appel à « contributions »
Le Comité chargé du nouvel « va réfléchir sur l’hymne actuel en lui apportant des correctifs » et « si possible trouver un nouvel hymne qui réponde au contexte actuel du Niger », a poursuivi le ministre.
Il a lancé « un appel » à ses compatriotes à faire parvenir au Comité des « contributions » pour l’élaboration de « l’oeuvre principale (finale) en langues nationales ».
Le pays célèbrera le 18 décembre le 61e anniversaire de la proclamation de sa république en 1958.
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