Au Bénin, le parti Les Démocrates de l’ancien président Boni Yayi ne digère visiblement pas sa défaite aux dernières élections législatives. Arrivé 3ème derrière les deux plus grands partis de la mouvance présidentielle, la formation politique dirigée par Eric Houndété, rejette les résultats tels que proclamés par la commission électorale et confirmés hier jeudi par la Cour constitutionnelle. « Le parti Les Démocrates rejette ce verdict qui ne reflète pas la volonté du peuple de faire de notre parti la première force politique du Bénin » a déclaré M Houndété.
En clair, la formation politique de l’opposition est convaincue d’avoir gagné ces élections législatives et ne reconnaît donc pas « les résultats proclamés par la Céna qui apparaissent à ses yeux comme un reniement de (la) volonté du « peuple) et un bafouement de sa souveraineté ».
Pour être rétabli dans leurs droits
Le parti dénonce la corruption massive des électeurs notamment. Il informe qu’un recours sera adressé à la Cour constitutionnelle afin que Les Démocrates soient rétablis dans leurs droits. Le parti rassure la communauté internationale de son attachement à la paix, mais l’invite à « l’accompagner dans ses efforts en vue de la restauration de la démocratie béninoise ». Le président de la République qui recevait les vœux de nouvel an des institutions de la République hier jeudi au Palais de la Marina a estimé que le scrutin n’a pas consacré un vainqueur. avant de se féliciter du contexte apaisé dans lequel il s’est déroulé. "Il n'y a pas "un gagnant, ni perdant, mais un seul vainqueur, le Bénin" a déclaré Patrice Talon.
La violence doit « définitivement disparaître du champ politique »
Il rappellera à souhait que ces élections législatives se sont déroulées sur la « base des réformes hier contestées (par l’opposition) mais aujourd’hui admises et intégrées par les uns et les autres et dont la seule vocation est de consolider la démocratie béninoise dans un dispositif permettant la bonne gouvernance ». Patrice Talon a par ailleurs décrété la fin de la violence comme mode d’expression politique". Elle doit "définitivement disparaître du champ politique. Elle a d'ailleurs, déjà disparu définitivement » croit savoir le numéro 1 béninois.
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