Les autorités russes ont annoncé la simplification des mesures de visa pour les touristes et les hommes d’affaires de 18 pays voulant se rendre dans cette partie peu peuplée du pays. Décryptage.
C’est par un communiqué sur son site web que le gouvernement russe a annoncé, le lundi 17 avril, que l’accès à la partie extrême orientale de son territoire serait « simplifié » pour 18 pays, dont le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. La mesure vise à stimuler le tourisme et l’investissement dans une région peu peuplée en raison de la rudesse de son climat. Mais elle pose trois questions.
Quelles sont les démarches à suivre ?
« Le principe de l’exemption du visa est acquis mais nous sommes en attente de nouvelles directives du Ministère des Affaires étrangères sur la procédure à suivre », précise Youri Baiydakov, deuxième secrétaire de l’ambassade de Russie à Rabat. En effet, la mesure n’entrera en vigueur que le 1er août.
Par ailleurs, le gouvernement russe n’a pas encore communiqué sur le profil des touristes et des hommes d’affaires qu’il veut attirer. Il n’est pas dit que toutes les demandes seront acceptées d’office.
La seule démarche annoncée pour le moment est que le postulant doit préalablement s’enregistrer sur une plate-forme électronique, laquelle est encore en construction. Bref, il faut attendre la suite des directives russes pour juger de la pertinence de cette annonce.
Quels sont les pays concernés ?
Le gouvernement russe a déterminé une liste de 18 pays bénéficiaires de cette exemption selon « le principe de la réciprocité ». Autrement dit, figurent sur cette liste des pays qui ne demandent aucun visa à ses ressortissants. Mais aussi ceux avec qui la Russie entretient des relations diplomatiques.
Il s’agit de l’Algérie, du Bahreïn, le Brunei, l’Inde, le Qatar, la Chine, la Corée du Nord, le Koweït, le Maroc, le Mexique, les Émirats arabes unis, le Sultanat d’Oman, le Mexique, l’Arabie saoudite, Singapour, la Tunisie, la Turquie et le Japon.
L’extrême orient russe, c’est à dire ?
L’exemption du visa ne concernera que la partie extrême orientale de la Russie. Le reste du pays restera soumis à cette formalité. Là encore, on ne sait pas encore comment le gouvernement compte tracer la limite entre les deux parties de son territoire.
« Ce que nous savons pour le moment, c’est que les personnes désirant se rendre dans l’extrême-orient du pays doivent atterrir dans un port ou un aéroport de la région », explique Youri Baiydakov.
Six points d’accès ont été recensés : Vladivostok, la plus grande ville de l’extrême-orient, Khabarovsk, Kamtchatka, Komsomulsk, Birobidjan et Anadi.
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Anonyme
En Avril, 2017 (22:18 PM)Participer à la Discussion