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Vendredi, un texte s'affiche dans plusieurs journaux nationaux : c'est un appel de Muhammad Sa'ad Abubakar III, sultan de Sokoto. Le chef des musulmans nigérians y appelle à « des prières musulmanes nationales pour la paix et la sécurité au Nigeria », ce dimanche. L'objectif déclaré est de « d'aider le pays à vaincre les questions de sécurité auxquelles il est confronté ».
Le long silence des autorités religieuses
Pour la première fois, il s'engage ouvertement en faveur de la lutte contre Boko Haram et pour la libération des lycéennes enlevées le 14 avril dernier. Un geste qui fait suite à plusieurs critiques. Ainsi, selon une source haut placée au sein de la sécurité dans le Nord du pays, « le silence des principaux responsables musulmans a freiné l'effort de lutte contre l'insurrection ».
Dans une lettre adressée cette semaine à Muhammad Sa'ad Abubakar III, un militant des droits de l'homme nigérian demandait « plus que des prières ». Shehu Sani, militant des droits de l'homme et écrivain, presse « les religieux musulmans de contacter les insurgés afin de récupérer à l'amiable les jeunes filles ». Mais les relations entre Boko Haram et les chefs musulmans n'ont jamais été très resserrées. L'insurrection islamiste a plusieurs fois menacé Muhammad Sa'ad Abubakar III, accusé de trahir l'Islam en faisant allégeance au gouvernement civil du Nigeria. Pour certains analystes, les religieux n'ont pas la capacité de mettre fin aux violences perpétrées par Boko Haram.
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En Mai, 2014 (18:07 PM)Participer à la Discussion