Six mois après le sommet de Pau qui avait redéfini les priorités au Sahel, Emmanuel Macron se rendra mardi à Nouakchott pour participer au sommet des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad), a annoncé vendredi la présidence française.
Après un entretien avec son homologue mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, le chef de l’Etat français participera à une réunion de travail à huis-clos avec les cinq chefs d’Etat du G5 Sahel, précise l’Elysée dans un communiqué.
L’échange sera dans un deuxième temps élargi à des dirigeants européens, dont la chancelière allemande Angela Merkel ou encore le président du Conseil italien Giuseppe Conte.
En dépit de la présence des forces internationales et de la mobilisation des forces locales, la situation sécuritaire reste précaire au Sahel. Certes, des progrès ont été enregistrés dans la lutte contre les groupes djihadistes ces derniers mois et le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdel, a été tué début juin par l’armée française lors d’une opération dans le nord du Mali.
Mais les attaques djihadistes se poursuivent à l’image de celle menée contre la base militaire ivoirienne de Kafolo, qui a fait au moins dix morts parmi les militaires le 10 juin - la plus meurtrière en Côte d’Ivoire depuis l’attaque d’un commando armé d’Al Qaïda au Maghreb islamique en mars 2016 contre la station balnéaire de Grand Bassam.
Marine Pennetier, édité par Nicolas Delame
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