La pression internationale s'est considérablement renforcée vendredi sur le président ivoirien sortant, sommé de quitter très rapidement le pouvoir au lendemain de violences meurtrières à Abidjan.
Laurent Gbagbo ne cède rien. Pourtant, la pression internationale s'est considérablement renforcée vendredi sur le président ivoirien sortant, sommé de quitter très rapidement le pouvoir au lendemain de violences meurtrières à Abidjan contre les partisans de son rival Alassane Ouattara.
Dernière institution en date à mettre en garde Laurent Gbagbo. la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) a appelé le sortant à transférer "immédiatement" le pouvoir au "président élu" Ouattara. Selon le chef de la diplomatie du Nigeria, le président nigérian Goodluck Jonathan, actuel président de l'organisation, a envoyé une lettre au nom de la Cédéao à Gbagbo. Elle devait lui être remise par le président de la Commission de l'Union africaine Jean Ping. Ce dernier est arrivé vendredi à Abidjan pour une médiation, dans l'espoir d'éviter le pire à la Côte d'Ivoire, déchirée par une quasi-guerre civile en 2002-2003 et coupée en deux depuis lors. Il a rencontré les deux rivaux, mais le plus grand secret a entouré ces échanges.
"Parodie de démocratie"
Vendredi après-midi, Nicolas Sarkozy, président de l'ex-puissance coloniale française -qui compte encore 15.000 ressortissants dans le pays-, a prévenu que Gbagbo devait partir "avant la fin de la semaine". Sans quoi il figurera "nommément" avec son épouse Simone sur la liste des personnes visées par des sanctions de l'Union européenne. De son côté, l'UE a exhorté l'armée à "se placer sous l'autorité" de Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme le vainqueur de l'élection controversée du 28 novembre.
De l'autre côté de l'Atlantique, les Etats-Unis ont également commencé à sérieusement hausser le ton. "Le temps presse", a averti le département d'Etat américain, brandissant aussi la menace de sanctions. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a quant à lui estimé que le maintien au pouvoir de Gbagbo conduirait à une "parodie de démocratie", mettant en garde contre toute attaque des troupes des Nations unies sur place (environ 10.000 éléments).
Jeudi, le face à face entre pro-Gabgbo et pro-Ouattara s'est soldé par une explosion de violence. Entre onze et une trentaine de personnes, selon diverses sources, ont été tuées et on recense 80 blessées. Ces affrontements meurtriers se sont essentiellement déroulés lorsque des sympathisants de Ouattara ont tenté de marcher sur la télévision d'Etat, la RTI.
5 Commentaires
Mangne
En Décembre, 2010 (00:44 AM)Daroch
En Décembre, 2010 (04:31 AM)Africa
En Décembre, 2010 (05:42 AM)Listo
En Décembre, 2010 (10:27 AM)Un type pareil ne quiitera jamais la scéne, sauf forcé et contraint: la solution est donc une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies avec une mission confiée à la Cedeao, comme cela s'était fait au Libéria et en Sierra Léone, pour aller prendre Gbagbo par le fonds de la culotte, et lui faire mal par de fortes gifles(c'est thérapeutique) et le foutre dehors du Palais Présidentiel!
Ce gars là n'en a rien à cirer qu'il y 10 000 morts, ce n'est pas son probléme: dans l'etat psychologique dans lequel il se trouve , c'est comme s'il avait pris des des drogues, des psytropes, qui font qu'il est insensble à la souffrance du peuple Ivoirien et il a perdu la raison, et n'écoute meme plus ses propres conseillers, il n'écoute que lui meme !
Il faut qu'il y ait un électrochoc pour qu'il se reprenne et cela peut passer par un contact physique: un énorme coup de poing en pleine gueule ou bien le "joufler" comme on dit à Abidjan peut le secouer!
Listo
En Décembre, 2010 (13:27 PM)C'est quoi la Communauté Internationale?
Aujourd'hui les pro Gbagbo ont une amnésie et ne savent ce que c'est: c'est elle qui a empeché les Forces Nouvelles d'aller vous trouver aux fin fonds de Toulépleu, voire Danané, en faisant tampon entre vous et eux!
La Chine, la Russie et tous les pays que vous citez, en font bien partie, puisque c'est une résolution du Conseil de Sécurité qui , à l'issue des Accords de Prétoria en 2005 et de Ouagadougou en 2007 , pour aider à ce ce que la paix s'intaure définitivement en Cote d'Ivoire, a décidé de financer les élections en Rci, pour plus de 300 millions de Us dolars: ce n'est na vocation , ni la mission de la Communauté Internationale de financer des élections dans un pays souverain!
Ayant au moins la gratitude de le reconnaitre et de remercier, plutot que d'etre autiste, simplement parcque vous avez perdu les élections!
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