Une vingtaine d'associations maliennes ont annoncé samedi s'unir pour obtenir de la junte au pouvoir le retrait du principe de laïcité de l'Etat dans le projet de Constitution soumis à référendum le 18 juin.
Ces associations, religieuses, culturelles, ou politiques, ont pressé le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, de lancer des consultations en vue d'un tel retrait, faute de quoi elles feront campagne pour le non, disent-elles dans une déclaration transmise à l'AFP au lendemain de l'annonce de la tenue du référendum le 18 juin.
La commission chargée de finaliser le projet de Constitution aurait pu libérer le Mali "du joug idéologique hérité de la France", mais a "manqué de courage", disent-elles: "La laïcité, malgré ces conséquences dévastatrices sur notre pays depuis l'indépendance jusqu'à nos jours, a été maintenue et définie comme ne s'opposant pas aux croyances. Une hyène reste une hyène que (ce) soit à Paris où à Bamako", proclament-elles.
La Constitution est un élément clé du vaste chantier de réformes invoqué par les militaires pour justifier de continuer à diriger jusqu'en 2024 ce pays confronté à la propagation jihadiste et à une profonde crise multiforme.
Malgré les pressions exercées par des religieux, le texte soumis à référendum avec trois mois de retard affirme l'"attachement à la forme républicaine et à la laïcité de l’Etat".
"La laïcité ne s’oppose pas à la religion et aux croyances. Elle a pour objectif de promouvoir et conforter le vivre-ensemble fondé sur la tolérance, le dialogue et la compréhension mutuelle", dit-il.
La population malienne est musulmane dans son immense majorité.
Une influente organisation de responsables religieux, la Ligue malienne des imams et érudits (Limama), avait déjà appelé les fidèles à s'opposer au projet.
Les associations signataires de la déclaration de samedi disent s'unir dans un "Mouvement de soutien à la Limama contre la laïcité". Elles affirment "la nécessité d’adapter notre Constitution à nos valeurs religieuses et sociétales" et la conviction "qu’il ne saurait y avoir de vraie refondation possible au Mali, vieille terre d’Islam, sans référence à Dieu". Les colonels qui ont pris le pouvoir par la force en 2020 ont fait voeu de "refonder" l'Etat malien.
Dans la liste des signataires se trouve la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (CMAS) de l'influent imam Mahmoud Dicko, figure tutélaire de la contestation qui avait précédé le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta par les militaires en 2020.
Ces associations, religieuses, culturelles, ou politiques, ont pressé le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, de lancer des consultations en vue d'un tel retrait, faute de quoi elles feront campagne pour le non, disent-elles dans une déclaration transmise à l'AFP au lendemain de l'annonce de la tenue du référendum le 18 juin.
La commission chargée de finaliser le projet de Constitution aurait pu libérer le Mali "du joug idéologique hérité de la France", mais a "manqué de courage", disent-elles: "La laïcité, malgré ces conséquences dévastatrices sur notre pays depuis l'indépendance jusqu'à nos jours, a été maintenue et définie comme ne s'opposant pas aux croyances. Une hyène reste une hyène que (ce) soit à Paris où à Bamako", proclament-elles.
La Constitution est un élément clé du vaste chantier de réformes invoqué par les militaires pour justifier de continuer à diriger jusqu'en 2024 ce pays confronté à la propagation jihadiste et à une profonde crise multiforme.
Malgré les pressions exercées par des religieux, le texte soumis à référendum avec trois mois de retard affirme l'"attachement à la forme républicaine et à la laïcité de l’Etat".
"La laïcité ne s’oppose pas à la religion et aux croyances. Elle a pour objectif de promouvoir et conforter le vivre-ensemble fondé sur la tolérance, le dialogue et la compréhension mutuelle", dit-il.
La population malienne est musulmane dans son immense majorité.
Une influente organisation de responsables religieux, la Ligue malienne des imams et érudits (Limama), avait déjà appelé les fidèles à s'opposer au projet.
Les associations signataires de la déclaration de samedi disent s'unir dans un "Mouvement de soutien à la Limama contre la laïcité". Elles affirment "la nécessité d’adapter notre Constitution à nos valeurs religieuses et sociétales" et la conviction "qu’il ne saurait y avoir de vraie refondation possible au Mali, vieille terre d’Islam, sans référence à Dieu". Les colonels qui ont pris le pouvoir par la force en 2020 ont fait voeu de "refonder" l'Etat malien.
Dans la liste des signataires se trouve la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (CMAS) de l'influent imam Mahmoud Dicko, figure tutélaire de la contestation qui avait précédé le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta par les militaires en 2020.
20 Commentaires
C K
En Mai, 2023 (22:18 PM)Reply_author
En Mai, 2023 (05:12 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (07:26 AM)Ils font aussi tout a l'envers en enchainant les coups d'etats et les militaires au pouvoir depuis l'indépendance....
ILS voient pourtant l'écart de développement entre le senegal et la cote d'ivoire d'un côté et les pays à juntes et coups d'état de l'autre
Reply_author
En Mai, 2023 (07:46 AM)Dictature militaire
coups d'États,
mercenaires,
économie presque inexistante,
développement proche de rien,
retarde ses voisins dans la sous-région comme un gros boulet,
pas de souveraineté sur son territoire,
graves problèmes d'accès à l'eau et à la nourriture,
groupes armés et terrorisme et jeunesse qui s'en fui a travers le désert et la mer par l'italie pour rejoindre le pays que cette junte a chassé et qui leur garantissait au moins des elections démocratiques et une souveraineté territoriale malgré les attentats.
Reply_author
En Mai, 2023 (08:07 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (10:57 AM)Même si les Lois sont souvent inspirées par la religion et la spiritualité,
Les religieux doivent rester dans leurs lieux de cultes.
Er
En Mai, 2023 (22:24 PM)Xeme
En Mai, 2023 (22:25 PM)Reply_author
En Mai, 2023 (05:12 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (07:32 AM)Reply_author
En Mai, 2023 (07:37 AM)Que l'État ne se mêle pas des confréries religieux c'est la meilleure chose ! Chacun dans son rôle.
Malou
En Mai, 2023 (22:32 PM)Reply_author
En Mai, 2023 (07:54 AM)Senegal
En Mai, 2023 (23:53 PM)Reply_author
En Mai, 2023 (08:01 AM)Aussi ils font trop d'enfants par femme rapport aux sénégalaises alors que leur économie decline donc ils se partagent des miettes du gâteau toujous plus petites. ces jeunes partent partout et ne developpent pas leurs pays
Reply_author
En Mai, 2023 (14:42 PM)Me
En Mai, 2023 (01:30 AM)Ceddooooo
En Mai, 2023 (08:22 AM)Le Roi Biton De Segou
En Mai, 2023 (09:35 AM)Delaye Francis
En Mai, 2023 (12:42 PM)Senegalais Du Senegal
En Mai, 2023 (14:29 PM)Les faibles d esprits ne comprennent pas que s ils croient a ce qu ils croient,c est du au lieu ou ils ont grandi,ou ils ont été influencés;ils ne comprennent pas que s ils avaient grandi ailleurs,ils n auraient pas les convictions qu ils ont en ce moment.
AuSénégal en ce moment il y a aussi des forces tapies a l ombre qui attendent des circonstances a eux favorables pour tenter la meme chose,quitte a créer un chaos mortel dans ce pays.
Un taux élevé d idiots dans un pays,c est la pire situation pour le peuple.Tous les pays déchirés par des conflits internes renferment le plus d idiots,faciles a manipuler et a envoyer aux abattoirs.
Antisibdar Agdakaka
En Mai, 2023 (20:50 PM)🥺🥺😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂
Participer à la Discussion