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Les deux mouvements de la rébellion du nord du pays ont annoncé leur fusion.
C'est une union qui ressemble à un mariage de raison. Dimanche les deux principaux groupes rebelles touaregs, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et Ansar Dine ont annoncé dans un bref communiqué leur fusion.
La dissolution des rébellions et la création du Conseil transitoire de l'État islamique de l'Azawad ne sont pas une surprise. Depuis plusieurs semaines, les états-majors des deux branches de la guérilla touareg menaient des négociations à Gao pour mettre fin à leur division et éviter un affrontement fratricide. «Pour le MNLA comme pour Ansar Dine, un rapprochement était en ce moment dans leur intérêt», analyse Robert Dulas, spécialiste des questions touaregs.
Pourtant, les différends étaient réels entre un MNLA, laïc et indépendantiste, et Ansar Dine, islamiste, allié à al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), avec la volonté d'imposer la charia à tout le Mali. Dans le protocole d'accord révélé dimanche, chacun a fait des concessions, sous la pression des dignitaires touaregs. «Nous sommes pour l'indépendance de l'Azawad», assure ainsi le texte qui précise que «le Coran et la sunna» seront «la source du droit» de l'«État islamique».
La composition du Conseil transitoire était en discussion dimanche. À sa tête devrait se trouver sept membres, dont le secrétaire général de l'ex-MNLA et son dirigeant militaire le colonel Mohammed ag Najim, le chef d'Ansar Dine, Iyad ag Ghaly, ainsi que des représentants des autres communautés du nord du Mali, comme les Songhaïs et les Arabes. L'annonce de la fusion a été accueillie par des tirs de joie à Gao comme à Tombouctou, chacun faisant mine d'ignorer le flou laissé dans l'accord sur bien des points, comme l'absence de choix d'un leader ou les liens du futur État avec Aqmi.
Un allié: l'Aqmi
Proches l'un de l'autre, Ag Najim et ag Ghaly se présentent comme les rivaux à la direction de l'Azawad. Mohammed ag Najim, ancien colonel de l'armée libyenne revenu au pays avec ses troupes en juillet, est l'homme des conquêtes. C'est sous sa direction que le MNLA a mené au printemps une offensive éclair et conquis le nord du Mali et ses villes, Kidal, Gao et Tombouctou. Mais ses troupes ont été immédiatement ou presque évincées de ces cités par ag Ghaly et les combattants d'Ansar Dine.
Cette prise de pouvoir, ce fils d'une grande famille, héros charismatique de la rébellion touareg des années 1990, la doit à son allié, Aqmi. Les salafistes lui ont apporté hommes et finances. À plusieurs reprises, Iyad ag Ghaly, qui s'est radicalisé lors de son séjour comme diplomate en Arabie saoudite, s'est affiché avec les chefs d'Aqmi, notamment l'Algérien Abou Zeid, qui détient une dizaine d'otages occidentaux dont six Français. La proximité avec Aqmi a cependant des inconvénients. À Tombouctou comme à Gao, les populations, habituées à un islam plus modéré, se sont agacées du puritanisme rigide prôné par les nouveaux maîtres. En réponse, Ansar Dine tente depuis de modérer ses éléments les plus fanatiques. Rien ne dit pour autant qu'il ait l'intention de s'éloigner de son «ami», certes encombrant, mais riche et puissant. En se rapprochant du MNLA, Iyad ag Ghaly semble avant tout tenté de restaurer son image écornée sans trop déranger ses alliés, les anciens comme les nouveaux.
De son côté, le MNLA ne pouvait pas non plus imposer ses vues. «Se battre était inenvisageable. Les caisses sont vides au point qu'il est impossible de nourrir les hommes, qui, en conséquence, quittent le mouvement pour celui d'Iyad plus riche», souligne une source. Les promesses de financements discrets du MNLA, notamment par le Qatar, n'ont finalement pas résisté, notamment aux changements politiques en France.
À Bamako, le gouvernement a «rejeté catégoriquement» la création d'un État islamiste dans le nord du Mali. Djibrill Bassolé, le médiateur de Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), s'est voulu plus pragmatique. «La médiation salue toute dynamique allant vers la cohésion entre les différents mouvements armés, l'essentiel étant que ce groupe prenne l'option d'une solution négociée au conflit», a-t-il souligné, tout en rappelant son hostilité à la partition du Mali.
L'Algérie, la puissance militaire régionale, a pour sa part suggéré un dialogue avec les rebelles. La France et l'Union européenne, qui redoutent la création d'un «Aqmiland» dans le nord du Mali et une déstabilisation de la région, sont restées mesurées. «Cela peut être une possibilité d'avancer vers une solution politique et de voir les Touaregs mettre à l'écart Aqmi, veut croire un diplomate. De toute façon, nous n'avons pas d'autres choix car l'armée malienne n'existe plus et personne semble en mesure de la remplacer.»
23 Commentaires
Anti-touareg
En Mai, 2012 (03:34 AM)EN 2012 ONT CE FAIT ENCORE PRENDRE DU TERRITOIRE PAR DES RACISTES APATRIDES BERBÈRES
SI CA CONTINUE COMME CA ON VA FINIR A ÊTRE SOIT ESCLAVE SOIT REPOUSSER AU DELÀ DU FLEUVE CONGO OU
LA CEDEAO FAIT QUOI ?
CE CHIEN DE SALOGO FAIT QUOI ?
ON ABANDONNE NOS FRÈRES ET SOEURS DU NORD-MALI AUX OCCUPANTS FASCISTES QUI VONT FAIRE D’EUX DES ESCLAVES SANS MÊME AVOIR ESSAYE DE COMBATTRE ?? DIEU AIT PITIÉ DE L’HOMME NOIR
ANCÊTRES ET DESCENDANCE PARDONNEZ NOTRE LÂCHETÉ NOUS SOMMES DES TRAÎTRES NOUS AVONS PEUR DE LA MORT
Cedd 2
En Mai, 2012 (03:38 AM)Azawadien
En Mai, 2012 (03:39 AM)sale race de peureux on fait ce qu’on veut et cette terre nous appartient désormais
on a réussie notre Mauritanie bis république arabo-berbere en plein Afrique de l’Ouest avec des noirs soit esclaves soit muni d’un permis de séjour
continuer a danser vos mblakh ou je ne sais quoi
nous on est des hommes on danse avec la kalash
bande de singes
Moo
En Mai, 2012 (04:06 AM)Akhramatan-lampe-fall!
En Mai, 2012 (04:40 AM)Je crois qu'il est temp pour qu'on dise aux hachers et usurpateurs de religion la verite veritable sur le passe..
Nous en avons marre de la falsification de l'histoire.
Le BAATIN DE LA RELIGION(JUDAISME-CHRISTIANISME ET ISLAMIQUE) SE TROUVE AU SENEGAL .
je crois qu'il est temps pour que le reste monde sache qui est qui et qui represente veritablement qui.
Rendez-vous alors dans peu de temps.
Reply_author
En Mai, 2023 (00:20 AM)Furiania
En Mai, 2012 (06:17 AM)Fitaw_makonen
En Mai, 2012 (06:19 AM)Plus de divergence de vue quant à l’opportunité de la sécession du nord ! Et visiblement, plus de réticences quant aux fondements doctrinaux du nouvel état : le coran et la sunna s’appliqueront donc. L’Azawad indépendant sera une république islamique ! Adieu le mince et secret espoir de voir islamistes et Mnla en conflit ouvert ! Cela aurait pu (peut être) faciliter la reconquête du nord ! Mais y aura-t-il jamais une reconquête du nord ?
Mo
En Mai, 2012 (06:50 AM)Jack
En Mai, 2012 (07:37 AM)Furieux !!!
En Mai, 2012 (07:43 AM)Flopaty
En Mai, 2012 (07:59 AM)Anti Religion
En Mai, 2012 (08:01 AM)Dox
En Mai, 2012 (08:13 AM)Laspalmas
En Mai, 2012 (10:46 AM)Omsaaaa
En Mai, 2012 (11:12 AM)Unitafrique
En Mai, 2012 (11:49 AM)Chaque membre de l'élite africaine se bat pour son maître ou pour défendre la culture étrangère qui lui a été inculquée... Alors, culturellement dominé, tenu par le ventre... sa pensée créatrice est anéantie. L'intellectuel dépendant devient "le point aveugle de l'Afrique" il ne peut plus éclairer les chemins de la liberté que veut prendre le peuple. Mais ceux qui n'ont pas vendu leur âme, savent que le salut viendra des "entrailles" du peuple qui se nourrit de cette culture ancestrale enfouie dans les profondeurs QUE NOUS AVONS LE DEVOIR DE REMETTRE A FLOT.
Gladiateur
En Mai, 2012 (12:27 PM)A Lire
En Mai, 2012 (12:33 PM)Ould Omer, cité par RFI, s'explique que «la plupart des combattants sont mauritaniens surtout de Aqmi et du Mjao, parce que l’un des chefs du Mjao est un mauritaniens. (Ils) sont des mauritaniens qui ont quelque part des revendications sur la Mauritanie.»
Egalement, l'«On sait que la Mauritanie est le seul pays qui s’est vraiment attaqué à Aqmi. Est-ce qu’il n’y aura pas de volonté de revanche ? Et puis aujourd’hui que ces mouvements ont une terre, ont une base… une adresse connue, ont des soutiens et aussi ont récupérée toutes les armes intactes de l’armée malienne.»
Il y a aussi «Ansar Dine; donc le nouvel Etat qui considère que ces gens sont des exilés qui doivent revenir chez eux qui sont des frères qu’il faut soutenir.»
Sakheweur Fall
En Mai, 2012 (12:35 PM)Les maliens sont de grands enfants naïfs. Ils passent tout leur temps, planqués à BAMAKPO, à dire : le MALI est un pays indivisible vive la paix. Pendant ce temps les rebelles avancent. Ne donnent-t-il pas à raison à SARKOZYn qui pensait que le NOIR est fataliste.
Comptant sur DIEU pour éloigner les TOUAREG, nos frères maliens égrainent le chapelet 6 milliard de fois en récitant: le MALI est un pays indivisible vive la paix . Le Noir ne rentrera jamais dans l'histoire
Katia2
En Mai, 2012 (12:58 PM)Que feront-ils des danseuses de mbalakh, chanteuses, mannequins , marabouts, des confréries et de la communauté chrétienne? En attendant les populations touaregs fuient vers le Burkina pour ne pas vivre sous le joug salafiste.
Ceux qui veulent un état islamiste le regretteront bien vite. car fini la laïcité, la parité,, les chants religieux toute la nuit, grands boubous garnila, greffages, maquillages etc.... on aura droit au "one unique look " de burka noir et voile sur la tête.
Les magasins de beauté, salon de coiffure etc... feront faillite. Il est encore temps que la CEDEAO, l'Union africaine et les populations des pays du Sahel concernées par ce raz-de-marée salafiste réagissent.
Ba
En Mai, 2012 (15:35 PM)Gem Borom Bi
En Mai, 2012 (17:33 PM)Doktooru Kajoor
En Mai, 2012 (18:38 PM)Participer à la Discussion