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Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel
L’auteur de la proposition de loi, qui siège au Conseil national de la transition, l’organe qui joue ici le rôle d’Assemblée nationale, part dit-il d’un constat : il faut épargner aux anciens présidents de l’Assemblée nationale du Mali ou de tout organe législatif de vivre dans la précarité une fois leur mission terminée.
Il propose alors, pour eux, pension, passeport diplomatique voiture et chauffeurs et autres avantages importants. Pour certains la ficelle est trop grosse. L’objectif non avoué serait d’inscrire sur la liste des bénéficiaires, l’actuel président du CNT, le colonel Malick Diaw, l’un des auteurs du coup d’État du 18 août dernier.
Pour d’autres ce n’est pas du tout le moment de voter cette loi. Sidibé Hassane est également membre du CNT. Pour lui « c’est une absurdité totale de penser à accorder ce genre d’avantages en cette période de transition ». Il ajoute : « On doit servir l’État et non se servir ».
Autre point de vue, celui de l’analyste politique malien Mohamed Ag Assory, « cette proposition est impertinente vu le contexte économique ». Pour lui, on aurait dû plutôt proposer une loi pour supprimer tous ces avantages faramineux accordés aux anciens dignitaires.
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