Ce mercredi 5 janvier, plusieurs acteurs politiques et associations se sont réunis à Bamako au siège du Parena pour dénoncer le chronogramme proposé par les autorités, qui prévoit un prolongement de 5 ans de la transition.
Les organisations présentes étaient nombreuses au siège du Parena pour ce moment qui a été voulu solennel et qui a démarré par une minute de silence et le chant de l’hymne national, une manière de montrer que personne n’a le monopole du patriotisme dans le pays.
Les acteurs politiques et associations étaient réunies pour aborder la question de la durée de la transition, l’une des recommandations des Assises nationales récemment terminées. Et pour Youssouf Diawara, président du cadre des partis, cette transition devrait prendre fin le 27 février.
Une position qui converge avec toutes les organisations présentes et pour qui un retour à un ordre constitutionnel le plus rapidement possible n’est pas négociable. Djeiba Keita, ancien ministre, va même plus loin, lui qui a participé à la révolution de 1991 voit dans ce projet de chronogramme à rallonge les velléités dictatoriales de la transition. « Ces gens sont venus par la ruse et veulent se maintenir par la ruse. Le peuple malien est debout, personne ne peut faire la dictature comme Moussa Traoré », déclare-t-il.
Un rassemblement a également été évoqué samedi 8 janvier devant le monument des Martyres pour défendre les principes démocratiques. Une manière aussi de faire une démonstration et marquer la volonté du respect des délais initiaux de la transition par une partie des Maliens à la veille du sommet extraordinaire de la Cédéao.
Ici, tous parlent des risques de sanctions de l’organisation régionale et tous souhaitent les éviter car « le Mali n’a pas de solution pour faire face aux sanctions ».
1 Commentaires
Mustapha Hihihihi
En Janvier, 2022 (09:10 AM)Participer à la Discussion