Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a annoncé jeudi soir son retour en France vendredi pour des examens médicaux complémentaires, cinq jours après être rentré de ce pays où il a subi des soins à la suite d'une blessure par balle le 13 octobre par un soldat de son armée.
Je
dois repartir demain vendredi en France pour des compléments d'analyses
et de radios suivant un rendez-vous préalablement fixé par les
médecins, a-t-il affirmé au cours d'une conférence de presse jeudi soir à
Nouakchott.
Le chef de l'Etat mauritanien, rentré samedi 24
novembre de France après quarante jours passés dans ce pays pour des
soins après l'incident du 13 octobre, a dit être en bonne santé. Elle
n'est plus comme avant mais je me porte bien aujourd'hui. La publication
d'un bulletin médical n'est pas exigée (par) la loi.
Il a
indiqué avoir subi deux opérations chirurgicales à l'hôpital militaire
de Percy de Clamart, dans la banlieue de Paris, où il avait été interné à
partir du 14 octobre, après une première intervention à Nouakchott le
soir de sa blessure.
La balle m'a touché sous la dernière côte.
Elle est sortie par le nombril, a-t-il dit, avant d'ajouter avoir saigné
le soir de sa blessure le long des 42 km de trajet entre le lieu de
l'accident et l'hôpital militaire de Nouakchott.
Le dirigeant
mauritanien a affirmé que le militaire qui l'a touché avait pris une
initiative malheureuse: il ne devait pas se trouver là où il était. Il
n'était pas chargé d'un quelconque contrôle sur cette route mais
l'enquête menée le même soir (du 13 octobre) a prouvé qu'il a agi de
bonne foi.
J'ai alors ordonné de le remettre en liberté, a-t-il poursuivi.
Selon
la version officielle, de retour d'une visite en province, son véhicule
avait essuyé par erreur, les tirs d'un soldat de l'armée mauritanienne
en patrouille à une quarantaine de kilomètres de la capitale.
La
Coordination de l'opposition démocratique (COD, une dizaine de partis) a
publié jeudi soir un communiqué exigeant une commission d'enquête
indépendante sur l'incident du 13 octobre.
La COD, qui conteste
la légitimité du président Aziz et réclame son départ du pouvoir, avait,
durant son séjour médical en France, organisé plusieurs manifestations
pour dénoncer un vide juridique et politique.
5 Commentaires
Bake
En Novembre, 2012 (07:51 AM)Vous etes malade, vous bous soignez en france et votre peuple piurra t il faire de meme. Bien sur que non. Alors vous vous en foutez sauf qu 'a la veille des elections si elections il y a pour raconter des bobards.
Vous n'avez rien fait car il n y a meme pas une clinic do t vous faites confiance.
Reflechissez. La mort elle est partout. Aucun ne pourra dribler son heure.
Bonne chance.
Koumba
En Novembre, 2012 (08:58 AM)Mbarek
En Novembre, 2012 (13:08 PM)Cocaine
En Décembre, 2012 (08:49 AM)Cokaine
En Décembre, 2012 (22:46 PM)Participer à la Discussion