Les fortes pluies enregistrées ces derniers jours dans toutes les régions du Niger ont fait au moins 47 morts et plus de 370.000 sinistrés avec d’importants dégâts matériels, a annoncé l’agence Xinhua.
Le ministre d’Etat nigérien en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique, M. Abdou Labo, a indiqué, lors d’un point de presse tenu vendredi à Niamey, que les besoins financiers pour couvrir l’ensemble des sinistrés est estimé à 5,127 milliards de francs CFA (environ 9,7 millions USD). Selon lui, l’Etat a placé dans les différentes régions, sur fonds propres, des besoins d’une valeur de 2,95 milliards de FCFA, d’où un gap d’environ 3 milliards de FCFA à rechercher.
Pour sa part, le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini a indiqué que « la situation est grave », lors d’une rencontre avec les partenaires techniques et financiers. Il a lancé un appel à tous les pays amis, à tous les donateurs du Niger, pour lui apporter l’assistance de toute urgente en vue de faire face à la situation.
« Nous avons besoin de vivres, de céréales, de tentes pour reloger les personnes qui ont perdu leurs habitats et qui occupent actuellement les salles d’écoles. Et comme vous le savez, très bientôt, il y aura la rentrée des classes et il faut libérer ces salles. Donc, c’est un véritable défi qui nous est posé en termes de tentes et de moyens matériels à réunir », a dit Brigi Rafini.
Le bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) à Niamey a averti, de son coté, que cette catastrophe « va avoir une incidence négative sur la situation alimentaire », alors que le Niger est déjà depuis plusieurs mois frappé, comme d’autres pays du Sahel, par une nouvelle crise alimentaire qui touche environ six millions de ses habitants.
En Afrique de l’Ouest, la saison des pluies débute généralement en juin et se poursuit jusqu’à fin septembre. Mercredi dernier, l’Autorité du bassin du fleuve Niger (ABN, neuf Etats) a lancé une alerte sur des risques de graves inondations au Bénin et au Nigeria, deux pays traversés par ce cours d’eau qui connaît actuellement une crue exceptionnelle en territoire nigérien.
Le ministre d’Etat nigérien en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique, M. Abdou Labo, a indiqué, lors d’un point de presse tenu vendredi à Niamey, que les besoins financiers pour couvrir l’ensemble des sinistrés est estimé à 5,127 milliards de francs CFA (environ 9,7 millions USD). Selon lui, l’Etat a placé dans les différentes régions, sur fonds propres, des besoins d’une valeur de 2,95 milliards de FCFA, d’où un gap d’environ 3 milliards de FCFA à rechercher.
Pour sa part, le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini a indiqué que « la situation est grave », lors d’une rencontre avec les partenaires techniques et financiers. Il a lancé un appel à tous les pays amis, à tous les donateurs du Niger, pour lui apporter l’assistance de toute urgente en vue de faire face à la situation.
« Nous avons besoin de vivres, de céréales, de tentes pour reloger les personnes qui ont perdu leurs habitats et qui occupent actuellement les salles d’écoles. Et comme vous le savez, très bientôt, il y aura la rentrée des classes et il faut libérer ces salles. Donc, c’est un véritable défi qui nous est posé en termes de tentes et de moyens matériels à réunir », a dit Brigi Rafini.
Le bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) à Niamey a averti, de son coté, que cette catastrophe « va avoir une incidence négative sur la situation alimentaire », alors que le Niger est déjà depuis plusieurs mois frappé, comme d’autres pays du Sahel, par une nouvelle crise alimentaire qui touche environ six millions de ses habitants.
En Afrique de l’Ouest, la saison des pluies débute généralement en juin et se poursuit jusqu’à fin septembre. Mercredi dernier, l’Autorité du bassin du fleuve Niger (ABN, neuf Etats) a lancé une alerte sur des risques de graves inondations au Bénin et au Nigeria, deux pays traversés par ce cours d’eau qui connaît actuellement une crue exceptionnelle en territoire nigérien.
1 Commentaires
Condoleances
En Août, 2012 (08:58 AM)Cette situation est accentuee par le fait que le Niger recoit 90% de ces ecoulements en surface venant des autres pays au cause du fleuve Niger a partir de la Guinee en passant par le Mali, etc.
Il est grand temps que l'ABN, L'AGRHYMET,L'ACMAD mettent un systeme de prevision efficace et a temps depuis la guinee, par amoindir les degats et prevenir les etats a prendre d'eventuels disposition
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