Le président américain Barack Obama a reçu jeudi son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi. Il lui a notamment fait part de son intention de désigner la Tunisie comme "allié majeur non-membre de l'OTAN".
"Les États-Unis croient en la Tunisie". C'est par ces mots que Barack Obama a accueilli son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi à la Maison Blanche. Il lui a également fait part de son intention de désigner la Tunisie comme "allié majeur non-membre de l'Otan".
"Le lieu où le printemps arabe a commencé est aussi celui où nous avons vu les progrès les plus extraordinaires", a souligné le président américain.
Le statut d'"allié majeur non-membre de l'Otan", privilège déjà accordé à une quinzaine de pays, dont le Japon, l'Australie, l'Afghanistan ou encore l'Égypte, Bahreïn et le Maroc, permet aux pays concernés d'avoir accès à une coopération militaire renforcée avec les États-Unis, notamment dans le développement et l'achat d'armements.
"Nous avons encore un long chemin devant nous", a de son côté souligné M. Caïd Essebsi, devenu en décembre, à 88 ans, le premier chef d'État élu au suffrage universel en Tunisie. "Notre environnement régional pourrait représenter une menace pour le processus démocratique", a-t-il mis en garde, soulignant que son pays avait besoin du soutien des États-Unis.
"Accroître l'aide économique"
"Dans la mesure où la Tunisie continue à entreprendre d'importantes réformes structurelles de son économie, j'ai promis que nous n'allions pas seulement fournir une aide à court terme, mais aussi essayer de contribuer à faire le nécessaire pour achever ces réformes", a ajouté le président.
C'est la deuxième fois que M. Obama recevait M. Caïd Essebsi dans le Bureau ovale. La première fois, en octobre 2011, ce dernier était Premier ministre d'un gouvernement de transition, mis en place après le soulèvement populaire qui avait renversé le régime de Zine el-Abidine Ben Ali le 14 janvier de la même année.
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