L'Ouganda a confirmé neuf cas de virus Ebola-Soudan contre trois auparavant, a affirmé mardi à l'AFP le ministère de la Santé du pays d'Afrique de l'Est, déjà plusieurs fois touché par cette fièvre hémorragique virale souvent mortelle.
Fin janvier, Kampala avait annoncé le début d'une épidémie d'Ebola de la souche Soudan, avec le décès d'un infirmier travaillant dans un hôpital de la capitale.
"Nous avons confirmé neuf cas d'Ebola depuis les trois cas initiaux", a déclaré à l'AFP la secrétaire permanente du ministère ougandais de la Santé Diana Atwine.
"Tous les cas confirmés sont liés à l'infirmier qui a succombé à la maladie", a-t-elle ajouté.
Un total de 265 contacts ont été placés en isolation dans des hôpitaux de Kampala et de Mbale, une ville de l'Est du pays.
Mme Atwine a affirmé que la maladie était "sous contrôle" mais a conseillé aux Ougandais de "rester vigilants".
La maladie présente six souches différentes, dont trois (Bundibugyo, Soudan, Zaïre) ont déjà provoqué de grandes épidémies.
Il n'existe actuellement aucun vaccin contre le virus Ebola-Soudan.
Un essai de vaccin contre cette souche a cependant commencé début février, "en un temps record" selon le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.
La transmission humaine d'Ebola se fait par les fluides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements et diarrhées. Les personnes infectées ne deviennent contagieuses qu'après l'apparition des symptômes, après une période d'incubation allant de 2 à 21 jours.
Toutes souches confondues, ce virus a fait plus de 15.000 morts en Afrique depuis 1976.
2 Commentaires
Deug
il y a 14 heures (15:47 PM)Hum
il y a 11 heures (18:29 PM)Le Sénégal revenait de loin.
Bonne soirée
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