Politique monétaire : la BCEAO poursuit sa coopération avec le premier maillon de transmission

Le grand rendez-vous de Dakar exprime "une crise de civilisation", analyse Pascale Dufour, professeure en Sciences politiques à l'Université de Montréal, qui a fait le déplacement.

Le gouverneur par intérim de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Baptiste Compaoré, a fait part de la volonté de l’Institution financière ‘’de poursuivre la coopération avec les structures qui constituent ‘’le premier maillon du canal de transmission de la politique monétaire’’, indique un communiqué transmis à l’APS.

‘’Le gouverneur a réitéré la volonté de la Banque centrale de poursuivre la coopération qu’elle a initiée depuis de trois ans’’ avec ces structures, souligne la même source.

A cet égard, le communiqué cite ‘’le Conseil fédéral de la Fédération des associations professionnelles des banques et établissements financiers de l’UEMOA (FAPBEF-UEMOA) et l’ensemble des directeurs généraux des établissements de crédit de l’Union qui constituent le premier maillon du canal de transmission de la politique monétaire’’.

Selon le texte, ‘’les échanges sur la situation du système bancaire de l’Union ont mis en relief l’impact des dysfonctionnements qui prévalent en Côte d’Ivoire, auxquels les banques tentent de s’adapter pour poursuivre la fourniture d’un minimum de services à la clientèle’’.

Le communiqué souligne à cet égard que ’’le gouverneur a informé le Conseil fédéral, des initiatives prises par la BCEAO, en exécution des décisions du Conseil des ministres de l’Union, qui a tenu une session extraordinaire consacrée à cette question, le 1-er Février 2011 à Dakar’’.

‘’En particulier, le Conseil des ministres a demandé que tout soit mis en œuvre pour préserver la stabilité du système bancaire et assurer la continuité des activités des banques’’, mentionne le communiqué.

Le texte ajoute que ‘’le gouverneur a indiqué à la délégation de la FAPBEF-UEMOA que les Agences de la Banque centrale en Côte d’Ivoire restaient fermées et que la BCEAO dégage toute responsabilité en ce qui concerne les opérations que le système bancaire serait amené à effectuer avec les Agences réquisitionnées en Côte d’Ivoire durant cette période’’.