Mercredi 18 Décembre, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Afrique

RCA: à Brazzaville, les négociations dans l'impasse

Single Post
RCA: à Brazzaville, les négociations dans l'impasse

Une nouvelle tentative de réconciliation nationale pour ramener la paix en Centrafrique s’est ouverte ce lundi 21 juillet à Brazzaville. Au rendez-vous : des représentants des milices en conflit, du gouvernement centrafricain et de pays voisins, et quelque 200 Centrafricains issus de la société civile et des partis politiques. Mais les négociations patinent.


Principal objectif de ces trois jours de discussions : se mettre d’accord sur un document qui engage les groupes armés à immédiatement cesser les hostilités. Une urgence, selon le médiateur congolais Denis Sassou Nguesso, notamment en vue de l’arrivée de la mission de paix de l’ONU le 15 septembre. Mais ce qui s’annonçait comme la signature garantie d’une cessation des hostilités se révèle un peu plus compliqué que prévu. Car lundi, à la fin de la première journée, les positions entre Seleka et anti-balaka semblaient de nouveau assez éloignées, et la Commission sur la cessation des hostilités semble avoir fait chou blanc.


Les représentants de la Seleka ont affirmé ne pas avoir vu le document élaboré à Bangui, et ont demandé un délai supplémentaire pour donner leur avis. Mais le rebondissement de la journée aura été les déclarations de Mohamed-Moussa Dhaffane, le numéro trois de la Seleka et chef de la délégation.


Partition


Devant les médiateurs internationaux, il a réclamé la partition de la Centrafrique comme préalable à toute négociation. Pour bon nombre d’observateurs, c’est une façon de faire monter les enchères avant le début des négociations. D’autant plus que la Seleka ne serait pas en position d’avoir ce type d’exigence. Mais lundi soir, Mohamed-Moussa Dhaffane continuait d’affirmer que sa proposition était sérieuse. Les musulmans n’étant tolérés qu’au nord du pays, selon lui, il faudrait une séparation.


En face, les anti-balakas ont continué à se dire déterminés à signer un accord de cessation des hostilités, mais pas à n’importe quel prix, a prévenu le chef de leur délégation Patrick Edouard Ngaïssona. Les discussions doivent se poursuivre aujourd’hui, avec ce nouvel enjeu : réussir à rapprocher les positions des deux camps d’ici demain.



0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés. --
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email