
Les gendarmes de Mbaïki ont mis leur tenue toute neuve, mais les Congolais de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique, la Misca, sont juste à côté avec leurs blindés. Le chef du détachement congolais n’a pas l’air inquiet : « Cela se passe bien sauf que les anti-balaka essaient de blaguer un peu. On est en train de les désarmer en ce moment. Les ex-Seleka ont disparu. On ne les voit plus. Ils ne sont plus ici. Il n’y a qu’une petite communauté musulmane qui reste et qui va décamper. On n’y peut rien, on ne peut pas les retenir. Ils veulent partir. »
Refus de toute partition
Bangui aussi a commencé à se vider des éléments de l'ancienne rébellion. Le colonel Vincent Tassel commande le 8ème RPIMA de Castres en RCA : « Une partie d’entre eux est remontée effectivement vers le nord ou vers l’est. Certains sèment la politique de la terre brûlée, d’autres moins ou alors se sont réfugiés dans l’Est, entre le Tchad et le Soudan. »
Hors de question toutefois pour la présidente de transition d’accepter l’idée d’une partition : « J’ai réaffirmé ma forte volonté de ne pas céder un seul pouce du territoire centrafricain qui a toujours été uni, laïc. »
Après deux mois passés à Bangui, l'opération Sangaris se déploie à présent encore plus à l’ouest, en province. Un premier détachement français est arrivé ce mercredi à Berbérati.
1 Commentaires
N'importe Quoi !
En Février, 2014 (21:58 PM)On laisse passer la Séléka, on la laisser semer la terreur pendant des mois, après on vient nous parler de conflit ethnique et religieux pour ensuite demander une division du pays.
Encore un plan des gentils Français.
Participer à la Discussion