Visé par des sanctions de l'Union européenne qui lui interdisent de pénétrer sur le territoire européen, le porte-parole du gouvernement congolais séjourne actuellement à Bruxelles. Lambert Mende bénéficie d'une « dérogation » accordée par la Belgique.
« Je confirme que je suis actuellement à Bruxelles, suite à des événements familiaux », a affirmé Lambert Mende à Jeune Afrique ce jeudi. Le ministre de la Communication et des Médias fait pourtant parti depuis le 29 mai 2017 de la short-list des personnalités du régime congolais sous le coup de sanctions de l’Union européenne, qui l’accuse de mener « une politique répressive envers les médias » et « d’avoir fait obstacle à une solution consensuelle et pacifique en vue de la tenue d’élections en RDC ».
Parmi les mesures imposées par ces sanctions figure l’obligation pour les États membres de l’UE « d’empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes visées ».
Dérogation humanitaire
Pour justifier sa présence sur le sol bruxellois, Lambert Mende a déclaré avoir bénéficié « d’une dérogation ». Une information confirmée par Matthieu Branders, porte-parole adjoint du ministère belge des Affaires étrangères, qui précise que « le régime des sanctions prévoit un certain nombre de dérogations, notamment pour des raisons humanitaires ». D’après nos informations, son séjour est toutefois très encadré et Lambert Mende ne bénéficie pas d’un visa de longue durée.
Suite aux sanctions imposées par l’Europe, Lambert Mende avait confié en août dernier à Jeune Afrique que sa mère souffrait « d’une maladie grave en Belgique ». « Mon seul regret aujourd’hui, c’est de ne pas pouvoir aller la voir ».
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Anonyme
En Décembre, 2017 (06:12 AM)Participer à la Discussion