La réaction du gouvernement congolais après la déclaration locale de l'Union européenne qui s’était inquiétée des rapports faisant état d'un nombre croissant d'actes de harcèlement et d'intimidations contre l'opposition, la société civile et les médias. Elles avaient donc appelé le gouvernement à respecter ses engagements internationaux. Lors d’un point de presse, ce jeudi, le porte-parole du gouvernement a tenu à répondre point par point à cette déclaration, rappelant que la Constitution congolaise consacrait le principe de la liberté, mais y mettait des restrictions : respect de l’ordre public, de la loi et des bonnes mœurs.
Il n’est pas juste de croire ou de chercher à faire croire que les autorités congolaises sont moins préoccupées par les droits fondamentaux de leurs compatriotes que leurs partenaires étrangers. A ce sujet, les rapports qui font état d’actes de harcèlement et d’intimidations en nombre croissant visant des responsables politiques, des membres de la société civile et des médias dont il est fait mention dans la déclaration susmentionnée, ne nous laissent pas indifférents, loin s’en faut.
0 Commentaires
Participer à la Discussion