Le calme est revenu jeudi dans la soirée au centre-ville de Bissau où se trouve la résidence du président intérimaire de la Guinée-Bissau, le Premier ministre Carlos Gomes, renversé un peu plus tôt par des militaires putschistes, a appris l’APS auprès des habitants de la capitale du pays.
‘’Nous sommes tous rentrés à nos maisons, il n’y a plus personne au bureau. C’est entre 19h20 et 19h40 que des détonations de grenades ont commencé, suivies de tirs dans le centre-ville où j’habite’’, a confié ce témoin, joint par téléphone à Bissau.
Selon ce résident de Bissau, ‘’depuis, plus d’une heure maintenant, le calme est revenu au centre-ville où se trouve la résidence du Premier ministre qui a été attaquée’’. ‘’Nous voyons dans les rues que des voitures passent’’, a poursuivi cet expatrié.
Joint par téléphone également par l’APS, un fonctionnaire du Bureau intégré des Nations unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (ONUGBIS) a indiqué qu’il n’y avait pas encore de déclaration sur la situation dans ce pays.
‘’Je ne sais pas encore quand est-ce cela va se faire parce qu’il n’y a personne au bureau. Dès que nous avons des éléments, nous les envoyons au siège (des Nations unies). Donc, s’il doit y avoir une déclaration, elle viendra d’abord de New York.’’
Réunis jeudi à Abidjan, les membres du Conseil de médiation et de sécurité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), étaient en train d’examiner des propositions de sortie de crise au Mali et en Guinée-Bissau (avant le putsch).
‘’Le Conseil des ministres, agissant en qualité de Conseil de médiation et de sécurité, examinera également les propositions faites par le président de la Commission de la CEDEAO pour un règlement de la crise postélectorale qui menace de déstabiliser la Guinée-Bissau’’, indiquait un communiqué reçu dans la journée à l’APS.
Selon le texte, une délégation comprenant aussi l’Union africaine et les Nations unies, conduite par le président de la CEDEAO, Kadre Désiré Ouédraogo, a séjourné dans le pays le 31 mars dernier.
La délégation cherchait à faire baisser la tension née de la contestation des résultats de l’élection présidentielle du 18 mars dernier, organisée pour trouver un remplaçant au président Malam Bacai Sanha, décédé le 9 janvier dernier à Paris.
‘’Ces contestations, souligne la CEDEAO, ont empêché l’organisation d’un second tour entre les deux candidats ayant recueilli le plus de suffrages au premier tour —l’ancien Premier ministre Carlos Gomes Junior et l’ancien président de la République Kumba Yala, ce dernier dénonçant des fraudes durant le premier tour de scrutin.’’
11 Commentaires
Dzsss
En Avril, 2012 (23:32 PM)Rahn
En Avril, 2012 (23:38 PM)SalÈgne-salÈgne
En Avril, 2012 (23:41 PM)Il fait parti des premiers VOLEURS DE L'ALTERNOCE.
Donc s'il poursuit ses anciens camarades du PDS, il sera mouillé et son MACKILLAGE nous montrera son vrai visage: UN VOLEUR.
Guinée Bissau
En Avril, 2012 (00:10 AM)Tagme Na Wei
En Avril, 2012 (00:21 AM)Mo
En Avril, 2012 (00:32 AM)Bo
En Avril, 2012 (01:55 AM)si le premier ministre avait mal géré il fallait attendre le 2e tour de la présidentielle pour le sanctionner et l'envoyer devant la justice.
Au Mali c'était pareil mais en quelques jours de pouvoir les militaires se sont montrés incapable face aux rebelles.
Le Mentaliste !
En Avril, 2012 (02:27 AM)Aya
En Avril, 2012 (08:51 AM)Gainder
En Avril, 2012 (10:21 AM)Barry
En Avril, 2012 (18:28 PM)Participer à la Discussion