Convocation des établissements bancaires par le gouvernement, envoi d’une délégation en Guinée et en Mauritanie, Bamako multiplie les initiatives pour contourner les sanctions de la Cédéao.
Le Mali n’entend pas rester les bras croisés. Assimi Goïta l’avait affirmé. « La Cedeao et l’Uemoa se sont assumées, nous en ferons autant », déclarait l’homme fort de la junte dans un message à la nation au lendemain des sanctions jugées illégales et inhumaines. Depuis lors, le Mali multiplie les initiatives.
Au plan interne, Bamako essaie de maîtriser la situation financière. Selon Jeune Afrique, les autorités militaires ont indiqué aux établissements bancaires l’interdiction ‘’formelle’’ de geler les comptes de l’Etat. Ces établissements bancaires « réunis au sein de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF-Mali), ont été convoqués le 10 janvier par le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou » pour leur indiquer la position de Bamako.
Au plan externe, une délégation composée entre autres du ministre des Affaires étrangères et ses homologues de l’Economie, du Commerce et du Transport s’est rendue en Guinée lundi où elle a été reçue par le colonel Mamady Doumbouya.
Une composition qui indique clairement que le déplacement est avant tout économique. D’ailleurs, à l’issue de la rencontre, Conakry a indiqué dans un communiqué que « les questions liées, entre autres, à la sécurité, à la circulation des personnes et des biens ainsi qu’au renforcement du partenariat stratégique durable ont fait l’objet d’échanges. »
Cette même délégation s’est ensuite rendue en Mauritanie où elle devrait être reçue par le président Mohamed Ould Ghazouani. Ce sera l’occasion d’amener Nouakchott qui avait fermé ses frontières à la suite des pays de la Cédéao à reconsidérer sa position.
Le Mali cherche des alternatives au port de Dakar (65% des importations maliennes) et celui d’Abidjan (20%) pour assurer son approvisionnement. Jusqu’ici les échanges entre le Mali et la Mauritanie sont assez faibles. C’est donc l’occasion de les booster et de diversifier les offres du côté du Mali, pays enclavé mais qui dispose de frontières avec 7 pays dont deux qui ne sont pas de la Cédéao, (Mauritanie et Algérie) et un Etat (Conakry) suspendu de l’instance régionale.
Invité sur la West africa democracy radio (Wadr), l’opérateur économique Cheikh Oumar Sakho rappelle que les Maliens étaient d’abord habitués au port d’Abidjan. Lorsqu’il y a eu la crise en Côte d’Ivoire, ils se sont retournés sur le port de Dakar. « S’il y a un embargo qui nous empêche d’aller au port du Sénégal, nous allons nous tourner vers le port de Conakry », promet-il.
Il admet cependant qu’il y a une différence entre le port de Dakar et celui de Conakry, du fait de ‘’trop de montagnes’’ sur la route en Guinée. « Mais une fois que nous serons habitués à ces montagnes, le problème sera réglé », tempère-t-il.
D’après Sakho, les opérateurs maliens qui avaient convoyé de la marchandise vers le port de Dakar et Abidjan sont en train de voir comment les affréter vers les ports de Conakry, Nouakchott et Alger. « Dorénavant, toutes les commandes que nous allons faire vont passer aux ports de la Guinée, de l’Algérie et de la Mauritanie », assure-t-il.
Le Mali n’entend pas rester les bras croisés. Assimi Goïta l’avait affirmé. « La Cedeao et l’Uemoa se sont assumées, nous en ferons autant », déclarait l’homme fort de la junte dans un message à la nation au lendemain des sanctions jugées illégales et inhumaines. Depuis lors, le Mali multiplie les initiatives.
Au plan interne, Bamako essaie de maîtriser la situation financière. Selon Jeune Afrique, les autorités militaires ont indiqué aux établissements bancaires l’interdiction ‘’formelle’’ de geler les comptes de l’Etat. Ces établissements bancaires « réunis au sein de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (APBEF-Mali), ont été convoqués le 10 janvier par le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou » pour leur indiquer la position de Bamako.
Au plan externe, une délégation composée entre autres du ministre des Affaires étrangères et ses homologues de l’Economie, du Commerce et du Transport s’est rendue en Guinée lundi où elle a été reçue par le colonel Mamady Doumbouya.
Une composition qui indique clairement que le déplacement est avant tout économique. D’ailleurs, à l’issue de la rencontre, Conakry a indiqué dans un communiqué que « les questions liées, entre autres, à la sécurité, à la circulation des personnes et des biens ainsi qu’au renforcement du partenariat stratégique durable ont fait l’objet d’échanges. »
Cette même délégation s’est ensuite rendue en Mauritanie où elle devrait être reçue par le président Mohamed Ould Ghazouani. Ce sera l’occasion d’amener Nouakchott qui avait fermé ses frontières à la suite des pays de la Cédéao à reconsidérer sa position.
Le Mali cherche des alternatives au port de Dakar (65% des importations maliennes) et celui d’Abidjan (20%) pour assurer son approvisionnement. Jusqu’ici les échanges entre le Mali et la Mauritanie sont assez faibles. C’est donc l’occasion de les booster et de diversifier les offres du côté du Mali, pays enclavé mais qui dispose de frontières avec 7 pays dont deux qui ne sont pas de la Cédéao, (Mauritanie et Algérie) et un Etat (Conakry) suspendu de l’instance régionale.
Invité sur la West africa democracy radio (Wadr), l’opérateur économique Cheikh Oumar Sakho rappelle que les Maliens étaient d’abord habitués au port d’Abidjan. Lorsqu’il y a eu la crise en Côte d’Ivoire, ils se sont retournés sur le port de Dakar. « S’il y a un embargo qui nous empêche d’aller au port du Sénégal, nous allons nous tourner vers le port de Conakry », promet-il.
Il admet cependant qu’il y a une différence entre le port de Dakar et celui de Conakry, du fait de ‘’trop de montagnes’’ sur la route en Guinée. « Mais une fois que nous serons habitués à ces montagnes, le problème sera réglé », tempère-t-il.
D’après Sakho, les opérateurs maliens qui avaient convoyé de la marchandise vers le port de Dakar et Abidjan sont en train de voir comment les affréter vers les ports de Conakry, Nouakchott et Alger. « Dorénavant, toutes les commandes que nous allons faire vont passer aux ports de la Guinée, de l’Algérie et de la Mauritanie », assure-t-il.
49 Commentaires
Sénégalais
En Janvier, 2022 (09:49 AM)Reply_author
En Janvier, 2022 (10:14 AM)Reply_author
En Janvier, 2022 (10:27 AM)Reply_author
En Janvier, 2022 (10:28 AM)Reply_author
En Janvier, 2022 (10:33 AM)Sénégal Ci Kanam
En Janvier, 2022 (11:10 AM)Les putschs sont INTERDITS au sein de la CEDEAO et les putschistes sprinters du Mali n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes pour avoir enfoncé le Mali dans la merde depuis le coup d'état le plus stupide de la planète à deux mois des élections de 2012!
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En Janvier, 2022 (11:14 AM)Reply_author
En Janvier, 2022 (11:43 AM)Bravo aux Maliens même avec des difficultés, vous tenez le bon bout.
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En Janvier, 2022 (11:45 AM)@ 10:27 Am
En Janvier, 2022 (12:21 PM)Bravo Col. Stratège !
En Janvier, 2022 (12:31 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (13:30 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (13:34 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (19:28 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (19:31 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (10:30 AM)Reply_author
En Janvier, 2022 (11:07 AM)L'independance S'arrache.
En Janvier, 2022 (12:49 PM)"Quand l'intelligence ne fonctionne plus, il ne reste que l'obéissance "
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En Janvier, 2022 (11:35 AM)True Senegal
En Janvier, 2022 (09:59 AM)Well done - good on you Mali. Tant que le Sénégal sera sous tutelle complète de la France - le Mali ne doit plus envisager le retour au port de DAkar.
nous Autres Senegalais authentique et panafricains convaincus - totalement opposé à la Gouvernance négative que subit le Sénégal et les Senegalais hors Systeme - suggérons un Non retour du Mali Au prit de DAkar - Car les recettes engrangées finiront dans les coffres Français Avec Des TER à 1300 Milliards par exemple - et Des miettes de Milliards irons dans les poches Ou les sous sols Des Villas Des membres du Clan de la noce des proxi prefets Français.
bonne décision: nous Vous adorons car convaincu que Votre lutte nous beneficier bientot.
Hold on strong - keep up with your inner conviction of a great Mali and a Mali that is in need to be deeply reformed for a long lasting stabilité and a better shared prosperity.
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En Janvier, 2022 (12:07 PM)M
En Janvier, 2022 (10:04 AM)Démocratie Et élu à Vi
En Janvier, 2022 (13:33 PM)Nianthio
En Janvier, 2022 (10:06 AM)Reply_author
En Janvier, 2022 (11:01 AM)Vive le Mali.
Senegal Sans Port Malien
En Janvier, 2022 (14:02 PM)Que Du Benef!
En Janvier, 2022 (14:42 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (11:05 AM)Reply_author
En Janvier, 2022 (12:08 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (12:02 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (12:02 PM)Doumbya
En Janvier, 2022 (10:23 AM)Ils Sont Illégitimes!
En Janvier, 2022 (11:32 AM)Reply_author
En Janvier, 2022 (10:36 AM)Macky est un vrai mathioudo
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En Janvier, 2022 (12:34 PM)Malaw
En Janvier, 2022 (10:33 AM)A défaut les maliens doivent arrêter ce fou de Goita avant que le Mali ne sombre dans la violence
Maraboutés. Non, l'Algérie n'a pas fait appel à un exorciste pour que ses joueurs se qualifient pour la suite de la CAN. C'est en tout ce qu'affirme la Fédération algérienne de football (FAF) dans un communiqué publié ce mardi soir. Et pas question de plaisanter avec ce genre de rumeurs : « La FAF déplore et condamne ce genre de rumeurs qui nuisent à l’image de notre sélection nationale, et se réserve le droit d’ester en justice tous ceux qui associent leurs noms et/ou activités à ladite sélection et à l’instance fédérale. »
Bro
En Janvier, 2022 (11:05 AM)Tempo
En Janvier, 2022 (11:08 AM)Un mercenaire est payé. Comment et avec quoi le Mali dont l'Economie est à l'agonie va payer le groupe Warner ?
Il faut négocier. Le peuple malien ne doit pas subir les conséquences des disputes entre ses dirigeants et ceux des pays voisins ou présents.
Assimi Goïta doit organiser des élections auxquels il sera candidat. Je ne pense pas que la constitution malienne lui empêche de le faire.
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En Janvier, 2022 (11:34 AM)Vive le Patriotisme, le Mali doit accéder à son indépendance.
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En Janvier, 2022 (11:15 AM)je ne suis pas avec ces bêtises
Lynx
En Janvier, 2022 (11:13 AM)Reply_author
En Janvier, 2022 (11:31 AM)Kana
En Janvier, 2022 (12:44 PM)Les Russes Font Du Business
En Janvier, 2022 (13:37 PM)"L'europe doit s'armer pour assurer son indépendance dans ce monde violence."
Les africains eux continuent à se diviser.
90 Pour Cent De Crétins!
En Janvier, 2022 (14:54 PM)Citizen221
En Janvier, 2022 (15:24 PM)Le Mali est entrain de faire le bon choix pour accéder à son indépendance:
Mettre en place une bonne démocratie,
Se débarrasser des militaires français,
Sortir du FCFA.et créer sa propre monnaie.
aa
et nos para et forces spéciales prendre Goita en même temps.
les Nigerians peuvent assurer les aires
No Putsch!
En Janvier, 2022 (20:31 PM)C'est parceque la Côte d'Ivoire avait eu un problème que le Mali s'est tourné vers le port sénégalais. On souhaite bon port au Mali
100% Cote D'ivroire= 50 ivroriens + 20% burkinabes +20% maliens + 8% guineens +2 senegalais
100% Mali=100% Mali
100% Guinee=100% Guinee
pour quoi les ivroriens et senegalais et autre ' immigrent pas au Mali et en Guinee. tous les Maliens et Guineens que j ai cotoye ils pensent comme en 1950 communiste revolution....
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