Durant leur Assemblée générale extraordinaire, les chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO ont pris des mesures allant dans le sens de sanctionner le Mali.
La Conférence des chefs d'Etat a ainsi recommandé la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali, la suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO et le Mali (à l'exception des biens de consommation essentiels) entre autres.
Des sanctions qui font réagir bon nombre d’intellectuels et d'organisations sur le continent. Sur Twitter, Birahime Seck du Forum civil se questionne sur la pertinence de telles décisions. «En voulant affaiblir le Mali par des sanctions d’une autre époque, la CEDEAO n’est-elle pas en train de jouer, finalement, le jeu des promoteurs du terrorisme dans le Sahel ?».
Allant plus loin, un autre internaute du nom de Mamadou Mactar Ndiaye pense que ces sanctions constituent un «gros risque d’un affaiblissement accru, voire une implosion de l’Etat malien».
De son côté, Nathalie Yamb «explose» littéralement : «Le comportement de la CEDEAO envers le Mali est proportionnel à la rage de la France de perdre ce qu’elle considère être sa chasse gardée géopolitique et surtout, sa réserve de ressources naturelles. Les ennemis noirs et blancs du peuple malien avancent à visages découverts.»
Cette dernière a d’ailleurs magnifié la décision du gouvernement de transition malien d’adopter la réciprocité envers les Etats de la CEDEAO.
En effet, par suite des sanctions infligées, les autorités maliennes ont pris la décision de rappeler leurs ambassadeurs et de fermer les frontières aériennes et terrestres du pays.
14 Commentaires
Maa
En Janvier, 2022 (15:10 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (15:40 PM)Le Droit International
En Janvier, 2022 (15:10 PM)La seule sanction que les traités de la CDEAO et de l'UEMOA autorisent est la suspension du pays des institutions communautaires.
Aucun article des traités constitutifs de la CDEAO ou de l'UEMOA n'autorise la conférence des chefs d'état de prendre des sanctions économiques qui affectent les citoyens d'un pays. Même les interdictions de voyages prise contre des citoyens d’un pays sont illégales du point de vue du droit communautaire et du droit international.
Encore une fois, ces Chefs d’état montrent un mépris flagrant du droit communautaire comme ils le font régulièrement avec les décisions des juridictions communautaires quand ça ne les arrangent pas.
Si l’on se base sur le droit international, Il n’ya que le conseil de sécurité des Nations Unis qui peut prendre légalement de tels sanctions. Maintenant, chaque pays est libre individuellement de prendre des sanctions contre un autre pays, comme le fait fréquemment les états unis.
Aziz
En Janvier, 2022 (15:12 PM)Sokhna
En Janvier, 2022 (15:26 PM)Bene
En Janvier, 2022 (17:39 PM)Nathalie Yamb est né le 22 juillet 1969 en Suisse d'un père camerounais et d'une mère suisse. Son père est menuisier et sa mère couturière. Elle grandit en jusqu'en 1977 lorsque ses parents quittent la Suisse pour s'installer au Cameroun avec elle et son frère aîné[4].
Elle fait des études de sciences politiques, journalisme et communication en Allemagne. Diplômée en sciences politiques et en journalisme, elle commence sa carrière en 1992 dans l’industrie télévisuelle en Allemagne. De retour en Afrique, plus précisément au Cameroun elle décide ne pas travailler en tant que journaliste[5]. Elle s'installe au Cameroun où elle occupe des postes stratégiques dans l’industrie publicitaire.
Nathalie Yamb totalise une vingtaine d'années d’expérience en tant que spécialiste de la communication et ressources humaines en Europe et en Afrique[6]. La journaliste également consultante en stratégie, a travaillé en 2005 comme responsable des ressources humaines et de la communication pour la filiale camerounaise de l’armateur Maersk. Elle a dirigé au Nigéria le service Emploi et Formation d’APM Terminals, une filiale de Maersk.
En 2007, elle dépose ses valises en Côte d’Ivoire pour occuper le poste de directrice générale des ressources humaines pour la filiale locale de l’opérateur de télécommunications MTN. De 2009 à 2014, elle supervise le développement de compétences de l’opérateur télécom en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale[1]. Plus tard, elle devient le porte-parole de l’ancien chef d’État ghanéen Jerry Rawlings, puis conseillère exécutive de la mairie d’Azaguie en Côte d’Ivoire[1]. Finalement elle est africaniste.
Bass
En Janvier, 2022 (15:37 PM)Jmt
En Janvier, 2022 (16:02 PM)Reply_author
En Janvier, 2022 (18:15 PM)Bon, quand les idiots ont décrété que tout le mal du monde est la faute de la France,eh bien tout est de la faute à Macron
Anonyme
En Janvier, 2022 (19:50 PM)Evident, mais comme nos dirigeants sont plus soucieux du bien-être de la France que de celui de leurs peuples....Et en plus, quoi de plus illégitime qu'un troisième mandat. Tous des voyous..