Le MPS veut modifier la charte de transition pour que le Premier ministre et les ministres de transition ne soient pas autorisés à se présenter aux prochaines élections, mais cette exigence ne concerne pas le Conseil militaire de transition. Tous les partis d’opposition sont vent debout contre la proposition du MPS. Ils exigent de leur côté l’organisation d’assisses nationales pour aboutir à une solution consensuelle.
Pour le parti d’opposition UNDR de Saleh Kebzabo, qui fait partie du même gouvernement de transition que le MPS, ce serait « un deux poids, deux mesures ». Son premier vice-président met donc en garde le parti du président défunt Idriss Déby, qui dit-il « n’a plus à exiger (quoique ce soit) aujourd’hui, car la donne a changé ».
« Il n’est pas question que les responsables de l’opposition qui participent maintenant à la transition soient interdits de participer à des élections futures alors que les membres du Conseil militaire de transition ne sont pas concernés, estime Célestin Topona. Nous pensons que c’est injuste et inacceptable. Le MPS a expliqué à sa position. Nous sommes dans une période de transition, donc s’il y a des ajustements à faire, il faut que ce soit consensuel. »
La question ne se pose même pas pour le chef du parti PRET, qui parle au nom des 34 formations d’opposition membres du mouvement Wakit Tama, à la tête de la contestation contre les nouvelles autorités de transition. « La place des militaires est dans les casernes », a martelé Théophile Bongoro.
« Il y a eu un péril qui s’est présenté au nord, les militaires se sont vite organisés de sorte à juguler le mal. Mais le mal étant maintenant maitrisé, il faut qu’ils rendent rapidement le pouvoir aux civils mais après avoir organisé des assises nationales qui les excluent eux. »
Même son de cloche aussi du côté du leader officiel d’opposition, Romadoumngar Felix Nialbé, dont le parti appartient au gouvernement et souvent accusé d’être proche du MPS. Il veut en plus, comme toutes les oppositions, que la transition ne dépasse pas les 18 mois.
Pour le parti d’opposition UNDR de Saleh Kebzabo, qui fait partie du même gouvernement de transition que le MPS, ce serait « un deux poids, deux mesures ». Son premier vice-président met donc en garde le parti du président défunt Idriss Déby, qui dit-il « n’a plus à exiger (quoique ce soit) aujourd’hui, car la donne a changé ».
« Il n’est pas question que les responsables de l’opposition qui participent maintenant à la transition soient interdits de participer à des élections futures alors que les membres du Conseil militaire de transition ne sont pas concernés, estime Célestin Topona. Nous pensons que c’est injuste et inacceptable. Le MPS a expliqué à sa position. Nous sommes dans une période de transition, donc s’il y a des ajustements à faire, il faut que ce soit consensuel. »
La question ne se pose même pas pour le chef du parti PRET, qui parle au nom des 34 formations d’opposition membres du mouvement Wakit Tama, à la tête de la contestation contre les nouvelles autorités de transition. « La place des militaires est dans les casernes », a martelé Théophile Bongoro.
« Il y a eu un péril qui s’est présenté au nord, les militaires se sont vite organisés de sorte à juguler le mal. Mais le mal étant maintenant maitrisé, il faut qu’ils rendent rapidement le pouvoir aux civils mais après avoir organisé des assises nationales qui les excluent eux. »
Même son de cloche aussi du côté du leader officiel d’opposition, Romadoumngar Felix Nialbé, dont le parti appartient au gouvernement et souvent accusé d’être proche du MPS. Il veut en plus, comme toutes les oppositions, que la transition ne dépasse pas les 18 mois.
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