Treize personnes ont été été tuées à l'arme blanche dans la nuit du dimanche à lundi lors d'un nouveau massacre dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) où l'armée et les Casques bleus se révèlent impuissants à enrayer une série d'attaques attribués à des rebelles ougandais, a rapporté lundi soir la radio onusienne Okapi, citant des sources locales.
Ce nouveau massacre, perpétré dans les villages Mulolya et Malibo, à environ 16 km du chef-lieu du territoire de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu, voisine de l'Ouganda et du Rwanda, intervient au lendemain de celui qui a coûté la vie à au moins 36 personnes dans la nuit de samedi à dimanche à la lisière de la ville d'Oicha et dans deux villages des alentours, Manzanzaba et Mulobiya.
Selon le président de la société civile, Teddy Kataliko, de retour des villages attaqués, l'incursion est intervenue entre dimanche 20h00 et 21h00 locales (21h00 et 22h00 HB). Treize personnes ont été tuées et sept autres blessées à l'arme blanche, selon Radio Okapi, parrainée par l'ONU.
Ce nouveau drame porte à plus de 250 le nombre de personnes tuées dans des circonstances similaires depuis le début du mois d'octobre dans le territoire et la ville de Beni, dans le nord de cette province du Nord-Kivu, déchirée par les conflits armés depuis plus de vingt ans.
La plupart des attaques portent la marque des rebelles musulmans des Forces démocratiques alliées (ADF), présents dans l'est de la RDC depuis 1995 et opposés au président ougandais Yoweri Museveni. Les autorités locales ont indiqué que des opérations militaires étaient en cours pour traquer les auteurs de ces massacres.
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