Le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, a dépêché une mission d'information et de contact au Mali, à l'occasion de l'élection présidentielle prévue le 28 juillet prochain dans ce pays.
Cette mission est conduite par Ahmedou
Ould Abdallah, ancien ministre des Affaires étrangères et de la
Coopération de la République islamique de Mauritanie et ancien
Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour
l'Afrique de l’Ouest.
"Composée d'une vingtaine de personnalités (experts électoraux,
responsables d'institutions électorales, acteurs de la société civile et
du secteur des média) provenant d'une quinzaine d'Etats membres de
l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), cette mission
séjournera au Mali du 23 juillet au 1er aout 2013", précise l'OIF.
Sa tâche sera "à la fois de prendre la mesure des actions mises en œuvre
par tous les acteurs en faveur des élections libres, fiables et
transparentes, et de rendre compte des pratiques utiles développées de
nature à asseoir la confiance entre toutes les parties prenantes et à
enrichir le corpus d'expériences francophones".
"Elle devra, en outre, relever les difficultés éventuelles sur la base
desquelles l'OIF pourrait apporter une contribution en vue des échéances
électorales futures", indique encore l'OIF.
Elle ajoute que "dans le cadre de son mandat, la mission rencontrera les
autorités nationales, les institutions en charge de la préparation, de
l'organisation et du contrôle des élections, les principaux partis
politiques et les candidats en compétition, les organisations de la
société civile, ainsi que les partenaires internationaux impliqués dans
le processus électoral au Mali".
"Cette mission d'information et de contact s'inscrit dans le cadre du
plan d'accompagnement par l'OIF du processus électoral de transition au
Mali et travaillera en coordination avec les autres missions électorales
internationales sur place".
Les Maliens se rendront aux urnes dimanche pour le premier tour de
l'élection présidentielle, à l'issue de laquelle ils devront choisir un
président de la République parmi 27 candidats en lice.
Cette élection doit permettre de rétablir l'ordre constitutionnel, après
le coup d'Etat perpétré en 2012 contre le président démocratiquement
élu, Amadou Toumani Touré.
Elle est aussi censée ouvrir la voie à un processus de réconciliation
nationale, après la libération de la partie nord du pays, qui avait été
envahie par des groupes islamistes et le Mouvement national de
libération de l'Azawad (MNLA), une rébellion touarègue qui réclame
l'indépendance du territoire du même nom.
1 Commentaires
Ely
En Juillet, 2013 (15:22 PM)Chantre de la paix SAUF chez lui : c'est cela le COMPLEXE ETERNEL DE L'AFRIQUE
En dehors de MANDELA, vous ne trouverez pas un autre leader d'Afrique noire véritablement intéressé par le devenir de l'Afrique noire.
Maky Sal en tournée à l'intérieur du continent vient de déclarer qu'il n'a pas été élu président pour construire des routes, autrement dit pour doter son pays d'infrastructures vitales dans n'importe quel territoire ou espace ( naturel et sauvage à transformer par définition par l'homme) !!! Il est élu pour s'enrichir et enrichir quelques sénégalais !!!
C'est dire que le pauvre Continent d'Afrique reste encore à des milliers de kms de l'émergence car personne n'a rien compris : est-ce si difficile de comprendre que sans cet investissement rien n'est possible.
Le paysage façonné de l'Europe est un exemple et de plus la Chine et le continent sud américain resté longtemps dans la misère vient de démontere que ces insfrastructure routière en zone urbaine, rurales tout en présevant l'environnement sont les seuls et unique moyens d'ENRICHIR LE PAYS ET TOUT LE PEUPLE.
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