Le gouvernement kényan vient d’accepter une proposition de loi visant à supprimer la dot. Le texte doit passer devant le Parlement avant d’être adopté, mais il suscite déjà de nombreuses réactions dans le pays. C’est une tâche colossale qui attend le gouvernement Kényan, celle de convaincre les députés d’adopter sa proposition de loi. Le texte a pour ambition de donner aux femmes et aux enfants une protection légale, dans un pays où la tradition et la religion occupent une place centrale.
Parmi les dispositions du projet de loi, figure notamment le "come-we-stay" qui doit permettre aux mamans de réclamer plus facilement une pension alimentaire aux pères en cas de séparation. Après six mois de vie commune, un homme et une femme vivant en situation maritale seront ainsi considérés comme mariés et solidairement responsables de leurs enfants. Par ailleurs, le gouvernement envisage également de mettre fin à la polygamie et d’octroyer aux femmes des droits et responsabilités concernant l’héritage et la succession. Un projet de loi ambitieux dont la mesure la plus symbolique est sans doute la suppression de la dot, une tradition encore très présente, pratiquée par la majorité des 40 ethnies du pays.
Les familles kényanes réclament très fréquemment des biens ou une somme d’argent conséquente au fiancé pour pouvoir épouser « leur fille », un passage souvent indispensable pour sceller l’union des époux. Le droit coutumier stipule même que le mariage n’est pas reconnu tant que la dot n’a pas été payée. Le gouvernement propose donc de mettre fin à cette coutume, estimant qu’elle nuit à l’image de la femme. Mais la mesure est loin de faire l’unanimité, une partie de la population kényane, attachée à la tradition, estime que ces changements vont à l’encontre des valeurs traditionnelles et religieuses du pays. Le gouvernement devra beaucoup travailler s’il veut parvenir à faire passer le texte auprès de parlementaires constitués à 90 % d’hommes, dont l’éducation a pour la grande majorité d’entre eux baignée dans la tradition.
5 Commentaires
Hehehe
En Novembre, 2012 (05:37 AM)Me sentant exploite j´ai demander l´annualtion du mariage. Et depuis lors en espagne et heureux d l etre. OUFFFFFFF !!!!!!!!LA PENSION ALIMENTAIRE LES JUGES SENEGALAIS DOIVENT REVOIR CELA car c est une autre methode d exploitation des hommes. Les enfants etants d un bas age, les femmes se separent dans le but d´engranger des sous dans leur besaces.
Koul
En Novembre, 2012 (09:33 AM)Moi j'avais fait comprendre clairement à ma belle mère qu'il n'est pas question qu'on me fixe un montant pour la dot sous prétexte que "lolou lagnou défal ay nawlèm". Je refuse de subir bêtement le diktat d'une société en perte de repères.
Le premier cadeau c'est un ami qui le leur a donné et non des sœurs ou des badiène qui reprendraient les 30%. ça n'a pas de sens d'offrir quelque chose pour qu'on te le retourne.
Après le mariage j'ai offert à mon épouse de l'argent, des bijoux et des équipements d'une valeur de plus d'un million qu'elle garde pour elle. Si j'avais donné cet argent au moment du mariage on l'aurait dépensé dans des futilités pour faire du "poukaré".
C'est à vous les mecs d'imposer les règles du jeu sinon les femmes vont vous en faire voir de toutes les couleurs.
PS: je dois dire aussi que j'ai beaucoup été soutenu par ma femme qui a fait comprendre à ses parents (surtout sa mère) qu'elle voulait m'épouser et qu'il est hors de question de créer des problèmes pour des histoires d'argent même si elle ne savait pas je prévoyais de lui donner des cadeaux.
Kessé
En Novembre, 2012 (10:16 AM)Dada
En Novembre, 2012 (18:35 PM)Korsiga
En Novembre, 2012 (23:54 PM)pourtant pour survit doit évolue dans le cadre familial; en conséquence le projet de changement social du se dessin va mener l'homme nantissement ,
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