L’Organisation internationale Amnesty international et la Fédération internationale pour la planification familiale (Ippf) ont révélé, ce mercredi, que quelque 331 cas de viols ont été rapportés en Guinée, depuis le début de l’année 2021. Ainsi, « les autorités guinéennes doivent prendre des mesures immédiates pour garantir une enquête approfondie et impartiale sur les récents viols et agressions sexuelles suivis de meurtres commis en l'espace de huit jours seulement et traduire leurs auteurs en justice.
Elles doivent également augmenter leurs efforts pour combattre la violence sexuelle en renforçant la prévention, soutenant l’accès des victimes à la justice et adoptant une loi spéciale sur la violence à l’égard des femmes », ont, en effet, relevé ces deux organisations, soulignant que depuis le début de l’année, la Brigade spéciale de protection des personnes vulnérables (Bsppv) a traité 331 cas de viols.
« Entre le 25 novembre et le 2 décembre, six filles de trois à 16 ans et une femme ont été sexuellement agressées et certaines violées. Deux des filles sont mortes à cause de la violence. Les récits de viols sont fréquents en Guinée. Les autorités doivent de manière urgente renforcer leurs efforts de prévention et de lutte contre la violence sexuelle en Guinée, » a, de son côté, regretté Samira Daoud, Directrice d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
En 2020 seulement, ils ont traité 374 cas de viol, un nombre qui reflète seulement la partie visible de l'iceberg selon plusieurs ONGs qui soutiennent que cela est dû à la stigmatisation associée au viol en Guinée, ce qui souvent conduit, non pas à signaler le crime et déposer des plaintes mais souvent à des médiations et des règlements à l'amiable entre les victimes ou leurs familles et les présumés auteurs ou leurs familles.
4 Commentaires
Nit
En Décembre, 2021 (14:00 PM)il le prend pour une arme de destruction massive même en temps de paix
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