Au moment où l’attention semble plus concentrées sur les déclarations de Wade, le procès de Karim, ou encore la question de la candidature au Pds, les paysans eux, souffrent en silence dans le monde rural. En effet, la campagne de commercialisation arachidière qui a démarré, est dans une situation extrêmement inquiétante. La principale difficulté : le manque d’argent. Les paysans qui ont cultivé avec l’espoir d’écouler leurs récoltes et pouvoir faire face à leurs obligations familiales, sont aujourd’hui désemparés. Leurs récoltes sont entre leurs mains, faute d’acheteurs.
«Ils ne savent pas quoi faire de leur arachide»
«La commercialisation bute sur un problème de disponibilité de ressources financières pour acheter des graines au niveau des points de collecte. C’est cela le problème», a déclaré Baba Ngom du cadre national de concertation et de coopération des ruraux. Ce dernier, joint par nos soins, renseigne sur l’état d’esprit des agriculteurs : «Je suis en ce moment dans une rencontre avec eux. Et ils fustigent tout. Ils ne savent pas quoi faire de leur arachide», alerte M Ngom. Et pourtant, dit-il, cette période, devait être chez les cultivateurs, celle de la fête, où ils vendent leurs graines, se font de l’argent et font face à leurs obligations familiales.
La faute à l’Etat
Mais, tout ceci découle de l’impréparation des autorités. «Une campagne de commercialisation ne se prépare pas au mois d’octobre», déclare le membre du Cncr qui estime que l’Etat devait se pencher sur la question dès septembre. «Comme cela, ce n’est pas possible. Les gens attendent le dernier moment», regrette M. Ngom. A son avis, l’Etat doit se résoudre à tenir des assises du monde rural. Ce qui pourrait permettre de trouver les solutions à de nombreuses questions.
Des assises pour rompre d’avec le tâtonnement
«L’Etat devrait aller vers des assises sur le développement rural. Cela permettrait au mois de tracer le chemin à suivre pour les quatre à cinq premières années à suivre. Définir une politique agricole pour le pays pour cette période. On saura fonctionner à partir de ce dont disposent nos banques, ce que peuvent apporter les partenaires à ce programme agricole, et ce que les paysans pourraient prendre comme engagement dans l’application de cette politique agricole. Si on ne fait pas cette chose là, on ne fera que tâtonner», estime-t-il.
12 Commentaires
Zombie
En Mars, 2015 (17:47 PM)Pik
En Mars, 2015 (17:51 PM)Sunufm
En Mars, 2015 (18:10 PM)Paysan
En Mars, 2015 (18:34 PM)ON GAGNE BIEN NOTRE VIE ET ON VEND NOS PRODUITS PARFAITEMENT.
CES GENS QUI PARLENT NE SONT GUERE DES PAYSANS MAIS DES AFFAIRISTES, DES COURTIERS DEMARCHEURS
PAYSAN YALLA LA YAKAR
Pitch
En Mars, 2015 (18:42 PM)Kilimanjaro
En Mars, 2015 (19:20 PM)Sonagraines
En Mars, 2015 (20:54 PM)Paysant
En Mars, 2015 (22:04 PM)Huilier
En Mars, 2015 (23:18 PM)Hj
En Mars, 2015 (23:41 PM)Sa Darou
En Mars, 2015 (08:56 AM)De
En Mars, 2015 (14:38 PM)Participer à la Discussion