Les agriculteurs, pour faire face aux difficultés auxquelles ils sont confrontés, s’organisent. Au niveau de l’Union nationale des coopératives agricoles, il est question de «remettre sur la sellette des coopératives rénovées pour faire face à tous ces problèmes».
Boubacar Cissé d’expliquer : «Nous avons à renouveler notre membership, renouveler nos instances pour que ces nouvelles organisations qui vont être conformes à l’acte uniforme de l’Ohada sur les droits des coopératives, puissent gérer des programmes comme des banques céréalières». Ces banques céréalières, ajoute-t-il, vont permettre de développer à l’interne, le système de warrantage, d’assurance sociale, et de réguler les prix pour qu’ils soient rémunérateurs et réguler le marché. Il est aussi question de former le paysan.
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