Dr Papa Abdoulaye Seck, ministre de l’agriculture et de l’équipement rural, a officiellement lancé ce mardi à Dakar les fermes familiales dénommées Nantangué, destinées à être implantées dans les 14 régions du Sénégal.
« L'objectif visé est de promouvoir la modernisation des exploitations agricoles familiales par la maîtrise de l'eau, l'équipement, la diversification des productions et l'accroissement des rendements », a laissé entendre le ministre. Selon lui, on ne saurait construire une agriculture forte sans des exploitations agricoles fortes. D'après M. Seck, c'est leur modernisation qui va permettre aux exploitations agricoles de contribuer plus conséquemment à l'atteinte d'une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable et à la massification des emplois en milieu rural.
« Il ne fait pas de doute que les fermes Nantangué constituent la solution de notre équation difficile parce qu'elles nous permettent d'avoir des revenus conséquents et stables », a dit le ministre ajoutant qu'il a eu l'opportunité de visiter quelques fermes à l'intérieur du pays. A ce titre, il avance avoir noté que des jeunes travaillant dans ces fermes, sur une superficie de 0,4 hectare, peuvent avoir des revenus hebdomadaires de 150.000 FCFA (environ 300 dollars), soit un revenu mensuel de 600.000 FCFA (environ 1200 dollars).
Le ministre de l'agriculture a mis en exergue dix facteurs de succès des fermes Natangué. C'est le cas notamment, selon lui, de la diversification permettant de faire face à la turbulence du marché domestique et international. La maitrise de l'eau qui a permis de sécuriser et d'augmenter les revenus a également cité comme facteur de succès des fermes Natangué à côté de la mécanisation normée, l'orientation de la production par le marché ou encore l'encadrement de qualité de l'Agence nationale d'insertion et de développement agricole (ANIDA).
Le programme fermes Natangué prévoit la création de 500 fermes durant la période 2015-2017.
Le coût d'une ferme est estimé à 12 millions FCFA (environ 24.000 dollars). Le financement est assuré selon une formule à frais partagés avec deux options possibles.
Dans la première, un bailleur apporte 50% du financement, l'Etat 20% et le bénéficiaire 20%. Dans la seconde formule où il n'existe pas de bailleur, la contribution de l'Etat dans le financement est de 50% et le reste pris en charge par le bénéficiaire.
7 Commentaires
Bravoooooooo
En Mars, 2015 (20:30 PM)Gnana Yalla diapale la!!
Kingkala
En Mars, 2015 (20:36 PM)Atypico
En Mars, 2015 (21:31 PM)Taxawsiggil
En Mars, 2015 (09:16 AM)Il faudrait accompagner les familles bénéficiaires, techniquement, mais dans l'agriculture durable.
Avec des semences non hybrides, et pas de chimie !!!
Pourquoi ne pas former du personnel au Bénin avec la Ferme SONGAI qui est un modèle d'agriculture durable.
C'est là la voie du véritable développement de l'Afrique, et non miser sur le facile, immédiat et non durable.
Les engrais chimiques et produits phyto chimiques profitent directement à des multinationales et personnes (corruptions) et non au plus grand nombre tout en détruisant la santé et le sol. Alors que mettre l'argent dans la formation pour gérer de manière autonome et durable son champs représente un investissement durable.
Arrétons d'enrichir l'Occident et quelques corrompus de l'Etat.
Ldllfkkf
En Mars, 2015 (11:52 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (23:02 PM)Comment faire pour en avoir ?
Anonyme
En Mai, 2017 (08:00 AM)Participer à la Discussion